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samedi 20 décembre 2014 à 04:58

C’est arrivé un 20 décembre… (Voir la vidéo)

1848 : l'abolition de l'esclavage en France !



Encore merci à Wikipédia (l’encyclopédie libre) de nous rappeler que c’est en :

 

Esclavage 19 12 14

 

Photo de l’esclavage « moderne »  : 

 

http://www.huffingtonpost.fr/2013/11/22/esclavage-moderne-formes-diverses-toujours-bien-reel_n_4321996.html

 

« L’esclavage est la condition d’un individu privé de sa liberté, qui devient la propriété, exploitable et négociable comme un bien matériel, d’une autre personne. Défini comme un « outil animé » par Aristote (Éthique à Nicomaque, VI, chap. VIII-XIII), l’esclave se distingue du serf, du captif ou du forçat (conditions voisines dans l’exploitation) et de la bête de somme, par un statut juridique propre, déterminé par les règles (coutumes, lois…) en vigueur dans le pays et l’époque considérés. Ces règles fixent notamment les conditions par lesquelles on devient esclave ou on cesse de l’être, quelles limitations s’imposent au maître, quelles marges de liberté et protection légale l’esclave conserve, quelle humanité (quelle âme, sur le plan religieux) on lui reconnaît, etc. L’affranchissement d’un esclave (par son maître ou par l’autorité d’un haut placé) fait de lui un affranchi, qui a un statut proche de celui de l’individu ordinaire.

 

Les traites négrières transatlantiques et orientales sont les plus emblématiques des pratiques esclavagistes, du fait de leur durée (plusieurs siècles), leur ampleur (plusieurs dizaines de millions d’esclaves en tout), et leur impact historique (notamment aux États-Unis et sur l’Afrique).

 

Ponctuellement condamné depuis l’antiquité (par des autorités morales et parfois politiques), et plus récemment interdit par les différentes déclarations des droits de l’homme, l’esclavage a mis longtemps avant d’être aboli. L’esclavage est aujourd’hui officiellement interdit (via par exemple le Pacte international relatif aux droits civils et politiques). Toutefois, si l’esclavage a été aboli, la traite des êtres humains n’en demeure pas moins un phénomène toujours d’actualité. »

 

Suit un très très et fort documenté article dont cous donnerons l’adresse plus loin et intéressons-nous déjà à :

 

En France

 

« L’Assemblée Nationale de 1790 avait réaffirmé par deux fois (décret du 8 mars et du 12 octobre 1790) la légalité de l’esclavage, et ce n’est que pour éteindre la révolte des esclaves des colonies (Saint-Domingue notamment) qu’elle accepta d’abolir l’esclavage en 1794.

 

Cette mesure sera abrogée par Napoléon Bonaparte, qui le 20 mai 1802 rétablit l’esclavage « conformément aux lois et règlements antérieurs à 1789 »  sous l’influence, notamment, du traité d’Amiens. Lors du Congrès de Vienne, le 8 février 1815, la traite est en théorie abolie en Angleterre, France, Autriche, Prusse, Portugal, Russie, Espagne, Suède avec la pression de l’Angleterre anti-esclavagiste (pression de la quadruple alliance) qui ont proclamé que « la traite répugne aux principes généraux de la morale et de l’Humanité ».

 

Mais attention la traite négrière ne désigne pas l’esclavage. La traite négrière est le commerce des esclaves, l’achat et le transport d’êtres humains revendus comme esclaves dans les colonies : elle est abolie par le Congrès de Vienne (1815) complétée par le traité d’Aix la Chapelle en 1818. Quant à l’esclavage, c’est la condition servile imposée à un être humain. Il est aboli aux colonies par la plupart des gouvernements au xixe siècle : Empire Britannique en 1833, France en 1848.

 

De retour de l’île d’Elbe en 1815, Napoléon décrète l’abolition de la traite des esclaves, qui aligne la France sur la décision que vient de prendre le congrès de Vienne. Mais sa décision n’est nullement humaniste puisque sa décision n’a pour seul but que de se concilier la Grande-Bretagne. Sa résolution est confirmée par le traité de Paris le 20 novembre 1815. Mais la suppression officielle de la traite ne signifie pas pour autant sa fin réelle. En effet la traite continue dans les colonies en France, en Espagne et au Portugal sous forme clandestine.

 

Ainsi en 1820, 40 000 esclaves auraient quitté l’Afrique vers les îles du sud des États-Unis et surtout du Brésil, qui en importait environ 20 000 par an entre 1820 et 1823 puis 10 000 environ entre 1823 et 1852. Ce commerce étant en théorie illicite le sort des esclaves s’aggrava encore. Ils étaient en effet transportés dans les pires conditions et jetés par dessus le bord lorsque le négrier croisait un navire de guerre britannique.

 

Mais les peuples de certains pays européens, alertés par des sociétés anti-esclavagistes comme l’Angleterre et quelques écrivains comme André-Daniel Laffon de Ladebat ou encore associations comme le « Comité pour l’abolition de la traite des Noirs et de l’esclavage », était de plus en plus ému par le sort des esclaves. Divers gouvernements européens accordèrent donc aux Britanniques le droit de visite en 1831 et en 1833, ce qui leur permit d’exercer légalement la police des mers contre les négriers. L’esclavage en tant que tel sera finalement aboli en 1833 en Angleterre et 1847 dans l’Empire ottoman ainsi que dans la colonie suédoise de Saint-Barthélemy. La France attendra 1848, année qui voit Victor Schoelcher faire adopter définitivement le décret d’abolition pour ce qui concerne les Colonies.

 

Le 5 mars, 250 000 esclaves des Colonies françaises devaient être émancipés. Néanmoins l’esclavage a perduré de fait dans les colonies sous la forme du « travail forcé », pratique qui consistait à réquisitionner de force des travailleurs indigènes pour l’administration coloniale ou pour des entrepreneurs privés. Le travail forcé a été aboli en 1946 (loi Houphouët-Boigny du 11 avril 1946). »

 

Pour lire l’article complet :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Esclavage

 

Signé : un abolitionniste pur et dur !

 

 

 

INVITEE : CHRISTIANE TAUBIRA DELANNON, + DOSSIER ESCLAVAGE

 

 

 

 

 

 



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