L’histoire :

 

Un petit génie de la robotique nommé Hiro Hamada découvre qu’un complot criminel menace de détruire la ville de San Fransokyo.

 

 

 

 

Avec l’aide de son plus proche ami, Baymax le robot infirmier, et de ses compagnons qu’il va transformer en une bande de super héros high-tech, Hiro va tout faire pour sauver la ville et sa population de l’infâme Yokai…

 

Voici enfin les Nouveaux Héros, film produit par Disney, et issu du catalogue Marvel Comics. Les privilégiés qui ont pu voir la vidéo dévoilée au Comic Con de New York, se sont émerveillés des pouvoirs du grand méchant et les différents membres de l’équipe, toujours avec humour et action. Les anges gardiens de San Fransokyo auront visiblement fort à faire.

 

Les réalisateurs des Nouveaux Héros ont souhaité trouver un bon équilibre entre l’action, l’humour et l’émotion. Pour eux, il s’agissait de faire cohabiter dans le même film, l’action et l’humour des Marvel avec la douceur et l’émotion des Disney.

 

Et attention ! Sous ses airs de dessin animé amusant et rythmé, « Les Nouveaux Héros » est avant tout une réflexion sur l’amitié, l’amour et l’importance d’être entouré par des personnes de confiance.

 

Ce petit bijou est nommé aux Golden Globes 2015 ainsi qu’au Satellite Awards 2015, dont le prix est décerné par la plus grande organisation de presse cinématographique et télévisuelle, en tant que meilleur film d’animation. L’une des raisons pour lesquelles on recensera la foule des grands jours aux portes des salles obscures…

 

 

 

 

Secrets de tournage :

 

En 1906, San Francisco subit un tremblement de terre d’une magnitude de 8,2 qui marqua les esprits de la population américaine. Selon les dires de Scott Watanabe, Les Nouveaux Héros se situe dans un futur alternatif où la ville de San Francisco aurait été reconstruite par les Japonais selon les techniques utilisées au Japon (contre les séismes) après 1906. La ville se serait alors appelée San Fransokyo, pour refléter l’architecture à la fois japonaise et américaine.

 

 

 

 

Afin de créer le mouvement des microbots, l’équipe technique des Nouveaux Héros a regardé de nombreuses vidéos des fourmis de feu : les déplacements frénétiques des microbots ont ainsi été calqués sur ceux de cette espèce de fourmis. Pour ce qui est de leur création, c’est grâce aux recherches de l’équipe sur les « nanorobots » et sur les robots miniatures du MIT, que l’équipe d’animation a trouvé leur design.
San Fransokyo étant une ville immense, la production a dû créer les milliers de personnages qui y habitent. Afin de ne pas perdre de temps et d’avoir un aspect différent pour chaque habitant, l’équipe technique a inventé un programme appelé « the Denizen Factory » (l’usine à habitants).

 

 

 

 

Ainsi, 670 personnages différents ont été créés, révolutionnant le monde de l’animation (le record était détenu jusqu’à maintenant par La Reine des neiges avec 270 personnages uniques).

 

Dans le but d’être le plus crédible possible, le réalisateur Don Hall a passé plusieurs jours avec les chercheurs de l’Université Carnegie-Mellon, qui travaillent sur la robotique. Lorsqu’il était présent, les chercheurs travaillaient justement sur un prototype de robot en vinyle gonflable, matière plus douce que le métal et plus proche de la matière vivante, à l’image de Baymax. Les universités de la côte Est (comme Harvard) ont inspiré les décors des laboratoires du film.

 

 

 

 

La coupe de cheveux d’Hiro, très à la mode, a été copiée sur celle d’adolescents japonais. Ce choix n’a pas facilité la tâche de l’équipe animation ! L’animateur Nathan Engelhardt explique : « Nous avons posé toutes sortes de règles pour créer ce chaos capillaire ! Nous savions quelle mèche allait dans quel sens, et comment faire en sorte qu’on voie toujours ses sourcils et ses expressions sous cette tignasse. » Les shorts baggy que porte Hiro ont aussi été dessinés selon la mode des jeunes Japonais.

 

 

 

 

L’intrigue se passant dans un futur imaginaire, des centaines de panneaux signalétiques ont été créés pour le film par un graphiste durant deux ans !

 

Dans San Fransokyo, la technologie est omniprésente. Pour ne pas « écraser » l’atmosphère, les réalisateurs ont imaginé une ville « autosuffisante », avec des espaces verts et une source d’énergie renouvelable. L’artiste Kevin Nelson a ainsi créé des éoliennes inspirées des cerfs-volants japonais, donnant un côté à la fois ludique et technique à la ville.

 

Hiro a la particularité d’avoir les dents de devant écartées. Afin que l’écart entre ses deux incisives soit toujours le même tout au long du film, des animateurs ont été assignés au « contrôle des dents ».