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vendredi 6 mars 2015 à 05:10

C’est arrivé un 6 mars… (Voir la bande annonce)

2002 : la France rend la dépouille de la « Vénus hottentote » à l'Afrique du Sud !



Aujourd’hui, une histoire étonnante, trouvée grâce à Wikipédia (l’encyclopédie libre) qui nous raconte la fin de « l’aventure » de :

 

VENUS HOTTENTOTE 05 03 15

 

 

Illustration : http://en.wikipedia.org/wiki/Saartjie_Baartman

 

 

 

« Saartjie Baartman, de son vrai nom Sawtche, surnommée la « Vénus hottentote », serait née aux abords de la Gamtoos River (Cap-Oriental) aux alentours de 1789 dans l’actuelle Afrique du Sud au sein du peuple Khoïkhoï (Khoïsan), le plus ancien de la région sud de l’Afrique. Elle meurt à Paris le 29 décembre 1815.

 

 

Son histoire, souvent prise pour exemple, est révélatrice de la manière dont les Européens considéraient à l’époque ceux qu’ils désignaient comme appartenant à des « races inférieures ». Elle symbolise également la nouvelle attitude revendicative des peuples autochtones quant à la restitution des biens culturels et symboliques ainsi que des restes humains qui figurent dans les musées du monde entier.« 

 

Ainsi commence l’histoire de cette femme que nous « honorons avec un peu d’avance : le 8 étant dans deux jours) mais qui nous a aussi marqué que choqué mais comme dit le proverbe « Autres temps, autres moeurs » et intéressons-nous à son :

 

Histoire

 

« Issue d’un métissage des ethnies sud-africaines Khoïkhoï du côté de son père et Bochiman du côté de sa mère, Sawtche est asservie dès sa petite enfance avec ses trois frères et deux sœurs par des fermiers Boers. Elle est d’abord esclave dans un kraal voisinant la ferme de son baas, l’Afrikaaner Peter Caesar. Conformément à l’usage chrétien et colonial, son maître la dote d’un prénom néerlandais, Saartje, diminutif de Sarah, son nom de naissance étant inconnu.

 

 

En 1807, les trois sœurs font l’objet d’une transaction et sont envoyées dans la ferme voisine du frère de leur maître, Hendrick (ou Hendryck) Caesar qui les asservit contre du tabac et de l’eau-de-vie, deux pièges coloniaux fréquemment utilisés. Saartjie racontera qu’entre-temps, elle a été mariée à un Khoïkhoï dont elle a deux enfants. En 1810, un chirurgien militaire de la marine britannique, Alexander Dunlop, en visite chez les Caesar, découvre la morphologie hors du commun de Saartjie : hypertrophie des hanches et des fesses (stéatopygie) et organes génitaux protubérants (macronymphie appelée « tablier des Hottentotes »). Dunlop est près de la retraite, ce qui aura pour conséquence une importante baisse de revenus, et voit se profiler une affaire juteuse : fournir un échantillon spectaculaire d’un peuple colonisé pour les zoos humains en Europe. Il convainc Hendrick de s’associer à son affaire et d’embarquer avec Saartje pour l’Angleterre à bord du HMS Diadem (en) le 7 avril 1810. Cette dernière a accepté car son « manager » Hendrick lui fait croire qu’elle y trouvera fortune et liberté en contrepartie de l’exhibition de son corps et de danses au son de la goura (en)…. »

 

Son séjour en Angleterre ne nous « intéressant » guère passons à 

 

France

 

« Mais le public britannique commence à se lasser de ce show indécent et ce personnage de zoo humain doit s’exiler. Saartjie est alors exposée en Hollande, puis en France à partir de septembre 1814, où l’esclavage est encore légal. Elle est exploitée par Henry Taylor, un autre organisateur de tournées, puis le montreur d’animaux exotiques Réaux qui fait payer 3 francs pour la voir et plus pour la toucher dans les cabarets. Elle devient par la suite un objet sexuel (« belles soirées » privées de l’aristocratie puis prostitution) et tombe dans l’alcoolisme.

 

En mars 1815, le professeur de zoologie et administrateur du Muséum national d’histoire naturelle de France, Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, demande à pouvoir examiner « les caractères distinctifs de cette race curieuse ». Après le public des foires, c’est devant les yeux de scientifiques (notamment le zoologue et anatomiste comparatif Georges Cuvier) et de peintres qu’elle est exposée nue, transformée en objet d’étude. Le 1er avril 1815, le rapport du chevalier Geoffroy Saint-Hilaire compare son visage à « un commencement de museau encore plus considérable que celui de l’orang-outang », et « la prodigieuse taille de ses fesses » avec celle des femelles des singes maimon et mandrill à l’occasion de leur menstruation. Mesurée sous toutes les coutures pendant trois jours, elle a cependant refusé de dévoiler son « tablier génital » (« tablier hottentot » figurant la macronymphie) , ce qui agace Cuvier.

 

 

Vivant dans des conditions sordides dans un taudis, Saartjie Baartman meurt dans la nuit du vendredi 29 décembre 1815, probablement d’une pneumonie comme le diagnostique Georges Cuvier lors de son autopsie, maladie inflammatoire compliquée de la variole voire de la syphilis….« 

 

Pour lire l’article complet, cliquez sur :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saartjie_Baartman

 

Signé : un mec dégoûté de cette « humanité » méprisable qui n’est, surtout, pas celle de la malheureuse « Vénus hottentote »

 

 

 

 
 
 
 






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