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jeudi 16 avril 2015 à 05:41

A Blanzy du 13 au 24 mai 2015 (Sortir-Culture)

Jacques BARRY : exposition "Il" !



Pendant une quinzaine de jours, la salle Jacques Prévert accueillera les= œuvres de l’artiste-peintre Jacques Barry. Né à Limoges, l’artiste vit et travaille entre Paris et Saint-Etienne. Ses silhouettes, animaux, objets qui prennent vie en peinture ou en sculpture souvent avec humour et invitent à la réflexion, ont été exposés à de nombreuses reprises en France, en Europe et aux Etats-Unis.

 

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Photo : http://www.officiel-galeries-musees.com/galerie/galerie-frederic-moisan/exposition/peintures-de-jacques-barry

 

A découvrir absolument à Blanzy, des images sur papier, de très grandes toiles, sculptures, assiettes en céramique avec dessins et slogans, peintures…

 

Un livre créé à l’occasion de cette exposition sera présenté pour la première fois à Blanzy « Il(s) ».

 

Jacques Barry est né en 1943 à Limoges. De 1972 à 2006 il a enseigné aux Beaux-arts de SaintEtienne, choix délibéré qui
correspond à une forme de militantisme, une passion de communiquer et de faire partager ses goûts.

 

Il poursuit son propre travail de peintre, il peint des silhouettes, animaux, objets, maisons, personnages nus ou Indiens à
cheval dont il ne reste sur la toile  que la masse étalée par le biais d’une matière souvent épaisse et qui se détache
fortement sur un fond uniforme.

 

Les couleurs parcimonieuses, utilisées deux par deux, sont franches et énergiques alors que sur les sujets représentés se perchent parfois des ajouts incongrus, poules, fleurs, pleins d’humour et qui donnent à l’ensemble une saveur poétique conforme à la vision du monde de l’artiste.

 

Il montre son travail pour la première fois en 1979 : des sérigraphies dans une exposition collective à Cracovie en Pologne et, partir de 1980, il réalise plus d’une soixantaine d’expositions personnelles en France, en Europe ou aux Etats-Unis.

 

L’une des plus récentes lui permet d’investir la Chapelle St-Jean à Arles. Jacques Barry est un habitué de l’édition, il a contribué à plusieurs ouvrages qui accompagnent son œuvre ; il aime voyager, notamment dans les pays de soleil dont il rapporte impressions et croquis qui nourrissent son travail. (source Derrière la vitre)

 

www.jacquesbarry.com

 

Salle Jacques Prévert –Espace Culturel François Mitterrand

 

– Entrée gratuite

 

Tél. 03 85 68 28 41

 

Dates et horaires d’ouverture :

 

Mercredi 13/05 14h-17h

 

Vendredi 15/05 14h-16h

 

Mardi 19/05 18h-20h

 

Mercredi 20/05 14h-17h

 

Jeudi 21/05 14h-17h

 

Vendredi 22/05 14h-16h

 

Samedi 23/05 14h-16h

 

Dimanche 24/05 14h-16h

 

Jacques Barry vu par…Jean-Paul Gavard-Perret

 

“L’erreur de certains peintres est souvent de se prendre pour des métaphysiciens comme si l’art plastique devenait une
science qui cherchait ses preuves non en son dedans mais au dehors. Ils font de la peinture une “vue de l’esprit” alors
qu’elle ne peut être que ce qu’en “montre” Jacques Barry. A savoir une affaire de lignes et d’affect, de couleurs sans nuance et de silhouettes vives dont l’éveil n’est ni enluminure, ni rosaire mais mise sous tension. Barry n’est donc pas un métaphysicien raté mais un véritable “poète” qui réussit parce qu’il congestionne ses hommes d’intensité paradoxale. Ses hommes “de couleurs” représentent un éveil des eaux dormantes, éveil étrange car il est fait d’ouvertures mais aussi de retenues comme si leurs têtes au menton proéminent étaient nourries  de rêves carrés que la raison parfume. Cette odeur n’est pas celle de la sainteté mais celle des aisselles d’un bras manipulateur qui les maintient dans des postures résolument altières. Ecrasant les fausses perspectives (dans une postulation que Bram van Velde avait souligné en affirmant “ce que j’aime dans la poésie c’est que c’est plat”), par la “platitude” – et non par la feinte d’une perspective en trompe l’oeil de lignes de fuites qui portent bien leurs noms – tout passe. On entre dans le corps et jusque dans sa dimension sociale autant que sexuelle par horizontalité. La verticalité de l’homme engendre donc cette autre perspective et un équilibre particulier. A la superbe s’oppose un raidissement programmé. Sans visages, les hommes s’embarquent sur des promesses dont la pompe de cale est une chimère à bras. Tous représentent – sans mot dire, sans que rien ne soit clairement montré – une accumulation de catastrophes désamorcées.

 

A voir en vidéo :

 

Interview de l’artiste Jacques Barry, à l’occasion de son exposition « Par beau temps, on voit le Mont Blanc » au Centre Jacques Villeglé de Saint-Gratien jusqu’au 30 mars 2013 – Émission Art d’Oise du 19 février 2013 animée par Julie Chaizemartin. IDFM

 

Radio Enghien 98 FM. https://www.youtube.com/watch?v=OZhNfCMbidY

 

Diaporama :

 

Vues d’ateliers par Martine GUILLERM et Jean-Pierre LOUBAT

 

http://www.guillerm-loubat.com/album-269038.html

 

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