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lundi 20 avril 2015 à 05:16

C’est arrivé un 20 avril… (Voir la vidéo)

1828 : la découverte de Tombouctou !



Encore un grand merci à Wikipédia (l’encyclopédie libre) qui nous rappelle que c’est ce jour là que fut découverte une cité « interdite » au non musulman par un dénommé :

 

RENE CAILLE 19 04 15

 

 

Photo : http://bivouacnomades.free.fr/PC_bibliographie.htm

 

« René Caillié, né le 19 novembre 1799 à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres) et mort le 17 mai 1838 à La Gripperie-Saint-Symphorien (Charente-Maritime), est un explorateur français, connu comme le premier Occidental à revenir de la ville de Tombouctou, au Mali. »

 

C’est ainsi que commence sa biographie mais celle-ci se poursuit ainsi : deux chapitres seulement puisque, comme à l’habitude nous mettrons le lien de l’article (pour vous éviter la fatigue – sic) 

 

Biographie

L’enfance et la jeunesse

« René Caillié est né dans les Deux-Sèvres le 19 novembre 1799 à Mauzé-sur-le-Mignon. Il est un homme du peuple, fils d’un ouvrier-boulanger, son père est condamné au bagne pour un petit vol l’année de sa naissance. Certains biographes, défenseurs de l’explorateur, clamèrent l’innocence de ce père, ce qui n’a pas été avéré. En revanche, la plupart des biographes posent la volonté de redorer le blason familial comme l’un des motifs du voyage de Caillié. Il ne connaît pourtant pas son père qui meurt au bagne de Rochefort en 1808. À onze ans, il devient orphelin car sa mère meurt en 1811. Fasciné par la lecture de Robinson Crusoé de Daniel Defoe, il quitte Mauzé à l’âge de dix-sept ans, à pied, pour Rochefort.« 

 

 

Son périple

 

« Désirant parcourir des terres inconnues, il quitte la France le 17 juin 1816 à bord de La Loire (un navire de l’escadre de La Méduse qui échappe au naufrage) et atteint le Sénégal, mais ne réalise son rêve que onze ans plus tard. Il connaît d’abord deux échecs, doit revenir en France. Enfin, il se rend chez les Maures braknas, dans l’actuelle Mauritanie, d’août 1824 à mai 1825, pour apprendre la langue arabe et la religion musulmane. Comme l’a fait Jean Louis Burckhardt avant lui au Levant, il s’invente une nouvelle identité de musulman, qu’il endossera durant son voyage pour éviter de se faire tuer. Après avoir appris l’existence du prix offert par la Société de géographie au premier Européen qui pénétrerait dans la ville de Tombouctou rendue mythique par les récits des voyageurs arabes du Moyen Âge et interdite aux chrétiens, il décide de partir seul, par ses propres moyens, sans aide financière, sans escorte militaire, se faisant passer pour un humble lettré musulman. Parti de Boké en Guinée, le 19 avril 1827, il est ensuite retenu cinq mois — gravement atteint du scorbut — à Tiémé dans l’actuelle Côte d’Ivoire. Enfin, il atteint le 20 avril 1828, Tombouctou, il est déçu de trouver une cité tombant quelque peu en ruines, c’est finalement Fès qu’il qualifie de « la ville la plus belle qu'[il ait] vue en Afrique ». Toutefois on sait aujourd’hui que René Caillé ne fut pas le premier Européen à entrer dans Tombouctou. Avant lui, Paul Imbert, poitevin comme lui, y pénétra en tant qu’esclave du pacha Ammar el Feta, à l’époque du sultanat de Zaidan el-Nasir….« 

 

Le texte complet et surtout les nombreux renvois à lire en cliquant sur :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Cailli%C3%A9

 

Signé : un athée désespéré par la bêtise humaine qui s’est traduite par la destruction de plusieurs manuscrits appartenant à la mémoire de l’humanité toute entière !

 

 

 


René Caillié, portrait par France3PoitouCharentes

 

 

 

 



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