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lundi 20 juin 2011 à 15:54

Quand le « Johnny Hallyday Montcellien » retrouve son passé !

L'émotion de Bernard Bruel découvrant le Syndicat des Mineurs new-look




L’émotion de Bernard Bruel découvrant le Syndicat des Mineurs « new-look »


« Je me suis trompé, je m’étais arrêté devant l’école pourtant, quand j’étais petit, je ne faisais pas ça, j’aimais pas…  » L’homme est resté simple, malgré la gloire et les succès ! Il n’oublie pas ! Rien, ni d’où il vient, ni qui il est et c’est cela que l’on appelle l’authenticité. Lorsque Bernard Bruel, dimanche matin, a découvert le

salle du Syndicat des Mineurs, qu’il n’avait pas revue depuis sa réfection, un flot de souvenirs est remonté à la surface ! Il faut dire aussi que c’est sous la conduite d’un vieil ami : « Nini » Guillon, qu’il a fait la visite.







Comme des « gamins », il étaient ! Complice comme à l’époque de  leur jeunesse puisque, ne l’oublions pas et il y tient, Bernard Bruel est né à Montceau ou, plus exactement au Bois du Verne. « Ma mère, qui a 91 ans, vit toujours à Montceau d’ailleurs » précise-t-il encore avant d’ajouter que sa femme est, elle-même, originaire de la ville.


« C’est émouvant. Que de souvenirs ici ! Je retrouve cette salle comme elle était à l’époque... » L’époque à laquelle fait allusion Bernard c’est le début des années 60, des bals où il reprenait les tubes de l’époque : des Claude François, des Hallyday, des Aznavour etc. « A l’époque, on m’avait même baptisé le Johnny Hallyday Montcellien » et le voilà parti à égrener les souvenirs. Jusqu’à ce repas où des potes avaient amené leurs instruments et où il s’est retrouvé à « pousser la chansonnette » et surtout poussé à remonter sur scène.



Bernard Bruel et « Nini » Guillon : souvenirs de… par montceaunews


« Vous voulez rire, je vais pas recommencer une carrière à 40 ans mais ils m’ont tanné. Viens, on a une salle de spectacle que tu ne connais pas (NDLR : le CAR) et c’est à cette époque que j’ai rencontré un pianiste : Sébastien Jaudon. Il avait 15 ans et depuis 25 ans, sans être médiatisés, on a promené notre spectacle sur Jacques Brel dans le monde entier : Japon, Afrique du Sud etc. » Avec lui, pas de « prise de tête », il est nature, dans le bon sens du terme, nature et modeste.




Les souvenirs ne manquent pas ici, hein « Nini » ! Des souvenirs de son pote qui le faisait pleurer en chantant « Les roses blanches » quand ils avaient 12 ans en colonie de vacances : « Depuis, je l’ai ré-entendue souvent, cette chanson, mais je n’ai plus jamais pleuré… » Bel hommage !




Bernard a retrouvé « sa » place : sur la scène de la salle du Syndicat, réhabilitée mais en lui conservant son âme comme l’a fait remarquer le chanteur avec émotion. Quant à « Nini », sa place était plutôt sur le parquet « j’aurais pu faire taxi girls, à l’époque » dit-il avec un large sourire. Et Bernard acquiesce : « c’était sans doute un des meilleurs danseurs, sinon le meilleur, de la région… »




Nos deux compères « trameraient » ils quelque chose ? Peut-être !… En attendant cela faisait plaisir que de partager ces retrouvailles de deux amis, deux tranches de vie, à eux tous seuls, de cette ville, deux « mémoires » d’un passé festif et convivial, d’une certain ambiance, d’une ambiance d’une époque aujourd’hui révolue mais toujours bien vivace dans la mémoire de certains.


Texte, photos et vidéo : Annabelle BERTHIER





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