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vendredi 2 octobre 2015 à 13:22

« Salut les trouducs (Montceau-les-Mines)

« Valoche commence à te préparer j’arrive »



 

 

C’était la Sainte Valérie hier soir à l’Embarcadère pour « Jeff Panacloc perd le contrôle ». Dans une salle archi, mais archi-comble.

 

 

Les pauvres Nicolas, Philippe et surtout le pauvre Dominique conducteur de centrale à béton en ont pris pour leur grade.

 

 

Insolent jusqu’à la totale impertinence, (il salue la salle de son célèbre « salut les blaireaux, salut les trouducs »), drôle à faire pleurer, mal embouché comme une poissonnière du vieux port, attendrissant comme Bambi, raisonneur entêté, d’une mauvaise foi de politique, JEAN MARC, pas n’importe qui, JEAN MARC, le seul, le vrai, l’UNIQUE, tient la scène à côté d’un faire-valoir pas toujours drôle et un peu dépassé par la fougue ardente et la libido débridée de la vedette. Car on le sent, le sexe c’est capital, vital et pour tout dire jouissif, pour JEAN MARC.

 

 

900 spectateurs plus les strapontins se bidonnent comme des malades, les larmes aux yeux, cherchant parfois l’oxygène. Honnêtement ce ne serait pas JEAN MARC qui dirait ces horreurs il y aurait émeute et personne ne rirait, mais là… Il vous dézingue le pauvre Philippe en le « reluquant » la tête en bas parce qu’il prétend qu’il a été monté à l’envers.

 

Pire, il promet des scouts à un soit disant vieux curé qui serait en manque depuis cinquante ans.

 

 

Il abreuve une pauvre Valérie, très à son goût (libidineux), de déclarations enflammées et très explicités,

 

 

Il malmène un certain Nicolas qui a voulu sans doute être au premier rang pour mieux apprécier le spectacle… fallait pas.

 

 

Il en veut à mort à Dominique, conducteur de centrale à béton de son état, parce, pendant qu’il boudait en coulisses, Jeff Panacloc l’a fait monter sur scène et l’a utilisé pour meubler comme remplaçant de Môssieu JEAN MARC.

 

Ce fut d’une folle drôlerie. Dominique y a gagné un tee-shirt trop petit.

 

 

Le problème c’est que personne n’a le temps de reprendre son souffle parce que JEAN MARC le singe impertinent n’arrête jamais, jamais, jamais et qu’il dit des horreurs de plus en plus grosses.

 

 

Une imitation de Mickael Jackson rendant son dernier soupir, de différentes manières, un discours de président de la république, un désingage en règle de Sarkozy, Hollande, Morano et Royal, des blagues de potache qui lui arrachent des rires homériques et hystériques ponctuent un dialogue jamais interrompu avec son partenaire sur scène.

 

 

Régulièrement il revient à la charge vers Valérie (« Valoche » dans l’intimité Jean Marcienne) pour des déclarations d’amour (et plus si affinités) et à la fin la demander en mariage. « Plus fort j’entends rien » hurle-t-il lorsqu’enfin l’espérée, surement à bout de forces, lui dit oui. Du romantisme pur jus.

 

 

1 heure et demi de spectacle absolument délirant, du type Monty python puissance dix, avec une conclusion attendrissante et là encore si drôle, et pourtant ça paraît ne pas avoir duré ce temps.

 

 

On en demande encore et encore, les applaudissements de deux standings ovations prolongées le prouvent. La salle a pris un énorme plaisir, c’est offert des endorphines pour la semaine. « Qu’est-ce que ça fait du bien », c’est ce que l’on entend le plus dans les rangs qui sortent de la salle avec les répliques déjà culte de JEAN MARC alors que retentit son hymne « Je t’emmerde » ;

 

 

Merci à ceux qui ont programmé ce spectacle, merci à Jeff Panacloc, mais surtout merci à JEAN MARC qui nous venge de mille choses, qui dit tout haut ce que nous pensons parfois tout bas, qui ose les horreurs que nous ne pourrions plus dire, qui nous prouve que l’impertinence totale peut être drôle malgré les censeurs de tous poils.

 

En un mot Merci les trouducs

 

 

Quel talent ce JEAN MARC, et surtout celui d’avoir su recruter ce Jeff Panacloc qui est un bon faire valoir. A voir et à revoir sans craindre l’overdose. La faculté de médecine pourrait prescrire du JEAN MARC à la place de drogues psychotropes et anxiolytiques.

 

Comme on dit, on s’en est payé une bonne tranche.

 

 

Gilles Desnoix

 

SPECTACLE 02 11 153

 

 

SPECTACLE 02 11 151

 

 

 

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SPECTACLE 02 11 152

 

 

 

 



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3 commentaires sur “« Salut les trouducs (Montceau-les-Mines)”

  1. montcellienbis dit :

    Voila un exemple typique malgré la vindicte de la gauche que le programme du CAR (oui j’insiste)n’est pas si mauvais que cela

  2. rouge dit :

    dommage pas plus avoir de places
    tu reviens nous voir quand Jean Marc?

  3. max dit :

    que dire…..EXCELLENT,1H30 de rire a se pisser dessus,merci Jeff et Jean Marc et revenez le plus vite possible