Un chanteur à textes qui a su littéralement envoûter un public conquis d’avance.

 

Normal ! Nous direz-vous puisque cet  auteur-compositeur-interprète et musicien français n’est pas que cela.

 

 

En effet, ce jeune diplômé de médecine, ne s’est  lance dans la musique qu’à l’âge de 25 ans. Mais, tout de suite son talent a été récompensé par le prix SACEM des découvertes en 2006 et le prix Paris Jeunes Talents en 2008, il est également lauréat du FAIR en 2010. Mazué signe chez Columbia, qui a édité son premier album en 2011.

 

Accompagné de sa seule guitare et d’un musicien aux claviers, l’artiste (le mot n’est pas trop fort) a su, en quelques instants à peine, installer un climat à son image : empreint d’une sensibilité à fleur de peau et d’une connivence certains avec SON public.

 

Sans doute : une des grandes soirées de cette saison mais qui ne sera pas la seule.

 

Une salle pas assez « garnie » à notre goût mais des spectateurs sous le charme, Ben Mazué.

 

La suite a été tout aussi savoureuse avec un Joseph d’Anvers qui porte très mal son nom puisqu’il est né à Nevers et que l’on pourrait qualifier amicalement de « local de l’étape ». Lui aussi auteur-compositeur-interprète c’est un « touche-à-tout » de génie puisqu’après des études d’arts appliqués, de cinéma, il a été également… boxeur ! cela ne s’invente pas ! Autre corde à son arc, il est encore romancier donc, son peut dire sans risquer de se tromper que c’est un authentique amoureux du verbe. Verbe qu’il cisèle entre autre pour l’immense Alain Bashung, c’est dire !

 

D’albums en albums (il en est à son quatrième) celui-ci tisse patiemment sa toile et ne cesse de voir grandier un succès amplement mérité. Et ce ne sont pas ceux qui étaient présents, ce samedi soir dans la grande salle de l’Embaracadère qui nous contrediront.

 

Annabelle Berthier