Patrimoine du bassin minier : Lavoir des Chavannes….
... chose promise, chose due !
Hier dimanche, nous vous avions présenté le 1er « volet » d’un petit dossier consacré à ce monument (dans tous les sens du terme) de l’architecture industrielle du XXème siècle. Bâtiment qui a marqué et marque encore le paysage montcellien !
Propriété de l’Etat, ce lavoir à charbon a été construit à partir de 1923 à l’instigation des Houillères de Blanz. C’était l’une des plus puissantes usines de traitement de produit minéral en Europe, avec une capacité de 1000 tonnes/heure. Une unité qui fonctionna jusqu’à l’automne 1999, avant son inscription à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques l’année suivante.
Mais le problème posé par ce bâtiment de 8 000 m² est qu’il a été « pillé » de tout ce qui pouvait être revendable (et cela malgré les mesures de protection prises) en attendant une éventuelle sécurisation en cas d’ouverture au public qui ne vint jmais !
A une épouqe, l’anvien maire : Didier Mathus, avait envisagé d’y installer un musée des Aerts mineurs mais, faute de crédits suffisants, le projet ne vit jamais le jour. D’où le triste état dans lequel se trouve ce bâtiment assez rare dans notre « paysage ». Manque de crédits déja très « sensibles » avant 2000 mais qui se sont aggravés depuis avec la raréfaction des dotations d’Etat.
Projets ?
Peut-être puisque le 14 ocobre 2015 (donc très récemment, nous annoncions la mise en place d’un comité scientifique pour le sauvegarder !
Pour rappel notre article consacré à cette information :
Nous vous avions parlé de témoignage et en voici un celui de monsieur Maurice Duvernois
« J’ai beaucoup apprécié le reportage et été très heureux de revoir d’anciens collègues.
J’ai été ouvrier d’entretien dans cette Usine pendant 11 ans.
Par contre je me suis mis à la place des lecteurs et je ne sais pas s’ils ont compris comment fonctionnait cette usine…. »
Maintenant la suite des photos surperbes de notre lecteur évoqué hier avec son texte d’introduction :
4 commentaires sur “Patrimoine du bassin minier : Lavoir des Chavannes….”
Ôtez moi un doute !!!
Je lis sur les photos » Envie de voler « .
Une incitation, une invitation pour limiter les volumes à évacuer lors de la déconstruction ?
Votre article ne mettrait il pas en évidence les incohérences si ce n’est l’irréalisme dont se rendent responsables les politiciens ?
Ne consacrons nous pas trop de ressources pour garder des traces du passé au détriment de l’avenir des jeunes ?
Amitiés
se batiment a eu son heure de gloire et n’est vraiment d’aucune utililté sauf a devenir un gouffre financiér , et ce batiment (ou plutôt cette verrue) n’a qu un seul avenir ::::etre rasé::::
Pas d’accord avec ces calculs à courte vue…
Ce bâtiment reste un témoignage majeur de l’architecture industrielle (une photo figure d’ailleurs dans un ouvrage consacré à ce thème). Il nous appartient de le conserver en vue de sa réhabilitation, un jour, comme l’ont été d’autres sites dans notre région et ailleurs. En Angleterre et en Belgique par exemple on transforme de tels lieux en musée, donc en procurant du travail aux artisans, aux animateurs…
Le regard sur le passé n’est pas du tout incompatible avec celui sur l’avenir, bien au contraire…
Pourquoi tant de remarques acerbes sur tout et n’importe quoi ? Pourquoi cette aigreur ? Pourquoi toujours tomber à bras raccourcis sur les politiciens qu’on accuse de tous les maux ? C’est le moment des résolutions pour 2016 ? Soyons constructifs et positifs…
Votre avis m’est parfaitement recevable, Lirepourpenser.
Il ne devrait pas vous avoir échappé que je n’ai rien affirmé ? Pourtant :
http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/Que-va-devenir-le-lavoir-a-charbon-des-Chavannes-2014-08-24-1196048
« »La friche est devenue avec le temps la cible des revendeurs de cuivre et de ferraille. Des tagueurs et des aventuriers visitent aussi le site, malgré l’interdiction et le danger, réel, à s’y balader. » »
Donc la sécurisation des lieux n’est pas assurée ?
« Le projet présenté par Michaël Vottero, conservateur des monuments historiques, dans la revue L’Archéologie industrielle en France, pourrait être le dernier. Il s’agit, après avoir réalisé une étude documentaire et archéologique «la plus poussée possible», de «déconstruire» le site…. »
Il semblerait que le conservateur des monuments historiques ne soit pas de votre avis.
Coût, rien que pour laisser le site devenir une friche industrielle contrôlée …qui devrait s’autodétruire avec le temps :
« … les cinq millions d’euros nécessaires à ces aménagements a minima ne seront jamais débloqués »
Alors la réhabilitation ….
Acerbe ? Je revendique car j’ai le sentiment que les très nombreux penseurs ne sont pas les payeurs, ce qui contribue grandement à l’évolution de ce pays.
Mais bon, ce n’est là que l’avis d’un primaire.
Amitiés