TSB : Auditorium des ADJ plein pour « ah cette belle époque »
Un trio magique de musicien hors pair
Ce concert est en fait une parenthèse enchantée dans nos temps incertains et douloureux, un voyage au travers d’un répertoire, au travers de la musique et de la chanson.
Trois musiciens, trois énormes carrières :
Guy Touvron, une carrière immense, une activité hors du commun : des milliers de concerts, des dizaines de disques enregistrés, des fonctions multiples : Président du festival des grandes heures de Cluny et de guitares en Cormatinois et membre du conseil d’administration de la Spedidam, Professeur honoraire au CRR de Paris, Professeur à la Schola cantorum.
Qu’il veuille bien nous excuser si nous avons oublié des choses.
Michel Glasco, ce diplômé en Histoire de la Musique de l’Université de la Sorbonne et du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris accordéoniste est un explorateur sur le bout des doigts de l’opéra, de la musique de cirque, du rock, de la chanson française et des chants qui tout en étant les plus désespérés sont toujours les plus beau… comme un magnifique album sur le thème de la première guerre mondiale comprenant la chanson de Craonne. Il participe avec d’autres musiciens, d’autres groupes et aussi à l’Association Tournesol dont la mission consiste à organiser des concerts en milieu hospitalier.
Bruno Membrey, Lauréat de la fondation Yehudi Menuhin, chef d’orchestre (Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, Orchestre National de Lille, Orchestre Philharmonique de Saarbrücken, Orchestre de la Radio de Francfort, Orchestre des Pays de la Loire, Orchestre de la Radio de Sofia, l’Orchestre « Viva Musica » de Moscou, Orchestre Symphonique de Berlin, Orchestre de Bratislava, Orchestre de la Radio de Varsovie, Orchestre de l’Opéra de Chine, Orchestre Philharmonique du Maroc etc…), pianiste soliste, pianiste accompagnateur, Directeur Artistique du Théâtre de Tourcoing, etc. Une musicographie solide et éclectique.
Ces trois-là savent mettre leurs immenses talents au service des compositeurs un peu oubliés comme Léo Delibes, Franz Léhar, Jules Massenet, ou simplement Charles Trenet.
Un auditorium plein leur a réservé un accueil à la hauteur de leur prestation. Tout le monde s’est profondément régalé, a apprécié, applaudi vivement, manifesté son plaisir.
Il s’agit d’un spectacle de très grande qualité, le TSB à ce niveau dépasse toutes les politiques concernant sa nature, sa pérennité, sa forme ou sa paternité.
Gilles Desnoix