L’église de Blanzy était pleine à craquer ce dimanche pour le concert très attendu de Marie-Annick Nicolas. Mais auparavant, il est revenu à son ancienne élève, Marie Orenga, de mettre l’eau à la bouche des inconditionnels du violon.

 

Cette dernière a débuté le violon à l’âge de 6 ans à l’Ecole Nationale de Musique de Bastia. Elle a ensuite étudié en région parisienne, dans les Conservatoires Nationaux de Région de Boulogne-Billancourt et Rueil-Malmaison où elle a obtenu les premiers prix de violon et de musique de chambre.

 

En 2007 elle est admise à la Haute Ecole de Musique de Genève dans la classe de Marie-Annick Nicolas. Elle y obtient un Master d’Interprétation en 2010, et un Master de Pédagogie en 2012.

 

La prometteuse jeune violoniste joue régulièrement au sein de grandes formations symphoniques sous la baguette de chefs d’orchestre tels que K.Yamada, J. Lopez-Cobos, E.Krivine… ainsi qu’en diverses formations de musique de chambre.

 

Marie ORENGA crée en 2012 le Trio Toscanina dont elle assure la direction artistique. La concertiste et pédagogue Marie-Annick Nicolas l’invite à participer en qualité d’assistante lors de ses Master-Classes d’été, et reconnait en elle l’une des meilleures jeunes violonistes de la nouvelle génération.

 

Et le public ne s’y est pas trompé puisqu’il a accueilli la jeune femme sous des salves d’applaudissements.

 

Puis, ce fut une véritable ovation qui a été réservée à Marie-Annick Nicolas, la Blanzynoise, devenue une célèbre concertiste, connue du monde entier.

 

Dans sa longue robe blanche, celle qui avoue fêter ses 60 ans, apparait comme diaphane, réservée mais chaleureuse avec son public. Accompagnée du fidèle François Daudet au piano, « un ami de plus de 25 ans » confiera-t-elle en souriant. Cela parait plus qu’un ami, plutôt un complice, tant leurs prestations sont synchronisées. Un seul regard, et l’autre a compris le message…

 

Et votre serviteur peut affirmer que même si on n’affectionne pas particulièrement le violon, on reste confondu devant tant de talent et de virtuosité.

 

Mozart, Bartók, Dvorak, Brahms, Chostakovitch et Ravel se pâmeraient d’aise devant les interprétations de Marie-Annick Nicolas.

 

Et que dire des morceaux joués par le trio ? Vivacité, entrain des artistes… Bref, un rêve éveillé…

 

Mais il ne sert à rien de vous décrire ce concert. Il fallait y être, fermer les yeux et apprécier…

 

Et pour la petite histoire, sachez que pour honorer Marie-Annick Nicolas, cette artiste hors du commun, l’astronome Jean-Claude Merlin lui a rendu, avec la NASA et la fédération internationale d’astronomie, un hommage exceptionnel, en baptisant une planète de notre système solaire à son nom.

 

Excusez du peu !