Le journal d’Albane : l’aventure se poursuit dans les rayons (Montceau)
Pierre Moreau et Thomas Héritier peuvent être fiers de leur travail
Pierre Moreau et Thomas Héritier peuvent être fiers de leur travail : le lancement de la souscription qui a eu lieu il y a quelques mois a porté ses fruits puisque 250 commandes fermes ont été entérinées, permettant ainsi l’impression de leur projet à la fois artistique, humain et presque citoyen. « Nous avons pu tirer 500 exemplaires du Journal d’Albane » se réjouit Thomas Héritier « et le proposer désormais à la vente auprès du public ». Vendu au prix de 22 €, on peut se le procurer à l’Espace culturel Leclerc qui l’a placé en tête de gondole auprès d’une autre production locale.
Des retours passionnants
Depuis une semaine, Thomas Héritier procède à la livraison des exemplaires pré-achetés par les souscripteurs. « Je tiens tout particulièrement à remercier la médiathèque de Montceau et tout son personnel qui ont constitué la plaque tournante de ce projet. Ils nous ont accueillis pour recueillir les souscriptions, pour livrer les exemplaires, exposer les illustrations, faire des lectures… ». Certains ont d’ailleurs droit à une illustration supplémentaire en première page, réaliser en direct par Thomas Héritier.
Et c’est à l’occasion de ces livraisons que l’illustrateur a reçu de nombreux témoignages sur l’intérêt des lecteurs pour ce livre. Les raisons en sont multiples : certains l’offrent à des enfants partis travailler hors de la ville afin de leur transmettre un patrimoine, d’autres l’ont commandés car ils sont eux-mêmes partis d’ici. « Les lecteurs se sont appropriés le journal comme une sorte de livre d’histoire contemporaine de leur ville » analyse Thomas Héritier. « Alors que c’est une histoire d’aujourd’hui, à la fois contemporaine et qui fixe le temps car les choses passent ».
A l’image des dessins de feu le chapiteau du TSB et de l’un des artistes qui s’y y produit (Ndlr : François Hadji-Lazzaro du groupe Pigalle qui va d’ailleurs prochainement recevoir un exemplaire de l’ouvrage en souvenir de sa venue), les illustrations et les textes transportent en effet dans des lieux que même les Montcelleiens d’adoption reconnaîtront. L’image positive donnée par les deux auteurs, l’histoire littéraire qui ne fige pas dans le passé sont autant d’atouts pour cette publication qui pourrait devenir un véritable outil de promotion de la ville, un outil positif mais sans complaisance, à l’image de la ville. Office du tourisme et mairie auraient tout avantage à s’en emparer pour montrer un visage de Montceau plein de sens.