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lundi 3 avril 2017 à 05:25

Hassan Massoudy expose à l’embarcadère du 1er avril au 4 juin 2017

Un calligraphe, peintre, poète au carrefour des pensées civilisatrices



 

 

Un parterre fourni a écouté les discours de Mme le Maire, Marie Claude Jarrot, de l’Adjointe à la Culture Jocelyne Buchalik et de l’artiste, un homme simple, réservé et modeste.

 

 

Une affluence d’adhésion plus que de circonstance, une affluence d’hommes et de femmes percevant au-delà du graphisme cet humanisme universel dont Hassan Massoudy se fait le passeur militant.

 

Nous trouvons là Mme Danielle Lucien représentant la commune de Saint Vallier, la Vice-Présidente du Conseil Départementale Marie Thérèse Frizot, Mme Rames, Gérard Gronfier et Michel Tramoy Maires-Adjoints de Montceau, Laurent Selvez représentant le Président de la CUCM, des présidentes et représentants d’associations telle Mme Alice Moreau la présidente de Décolys, Françoise ravier la Présidente de Herse IV, le couple d’artistes Martine et Jacques Martin, et plein d’autres personnalités qui ne nous en voudront pas de ne pas les citer nommément.

 

 

En un mot comme en cent cette exposition attire.

 

 

Bien sûr certains remarquent, en aparté, que cet artiste au talent profond et affirmé ne se dépouille pas de sa culture où la représentation des visages et des corps est interdite.

 

D’autres au contraire soulignent que derrière le calligraphe transparaît le portraitiste de l’âme humaine, l’architecte des formes qui, tel un concepteur de codex, dessine l’homme et son environnement à l’instar des grands maîtres qu’il a rencontré ou découvert : Picasso, Leger, Matisse, Soulage. Derrière le scribe se profile le descripteur de l’humanité dans sa nudité, suivant en cela Aragon, Michel Tournier qu’il a rencontrés.

 

 

Et ce « maître » de l’écriture, de la peinture poétique, après 50 ans d’un parcours humain et initiatique sans pareil, vient, tout simplement, accrocher ses toiles aux cimaises de l’embarcadère.

 

 

Encore une fois soulignons la qualité des artistes qui viennent se produire ou exposer à Montceau que ce soit à l’embarcadère ou aux ADJ.

 

 

Mme le Maire et l’Adjointe à la Culture sont unanimes dans leur présentation et leur panégyrique de l’artiste, à tel point que toutes deux, sans s’être concertées, terminent leurs discours par une citation de Michel Tournier « La calligraphie est l’algèbre de l’âme tracée par l’organe le plus spiritualisé du corps, sa main droite. Elle est la célébration de l’invisible par le visible. »

 

 

Hassan Massoudy explique tout simplement que la poésie évoque dans sa tête des images abstraites qu’il retranscrit.

 

 

Il fabrique ses propres couleurs, c’est essentiel pour transcrire sa pensée, parce que c’est comme faire une bonne soupe chez soi, sinon cela ressemble à de la conserve.

 

 

On l’a compris il transmute la matière pour donner naissance à son art.

 

 

Tout le monde est frappé, et Mme le Maire s’en fait l’écho : par le fait, assez rare, d’une présence nombreuse d’enfants et des jeunes au vernissage de cette exposition, d’ailleurs Mme le Maire est venue avec sa petite fille.

 

 

« Dans ces temps de doute cela fait du bien de constater que les Montcelliens savent encore faire la bonne part des choses », nous dit une personne dans l’assistance.

 

 

Un verre de l’amitié réunit tout le monde en suite.

 

 

Une exposition à voir et à revoir jusqu’au 4 juin.

 

 

Gilles Desnoix

 

 

 

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