La scène est sombre, et la salle disparait quasiment à la vue des spectateurs, grâce à la générosité d’un générateur de fumée, qui n’a pas lésiné sur cette dernière. Le public, en nombre restreint, attend impatiemment l’artiste. Clarika, puisqu’il s’agit d’elle, a ses inconditionnels et ils sont pressés de la voir ou de la revoir. Manière de dire, puisque de toute façon, on ne voit pas grand-chose de Clarika. Mais heureusement, on entend sa voix…

 

 

Dès le premier titre, une spectatrice se lève et chante en sourdine avec l’artiste. Cette dernière remarque avec humour que le public est clairsemé, mais qu’importe ! « Chacun d’entre vous compte pour dix donc, nous sommes nombreux dans cette salle » dit-elle en souriant.

 

 

Au fil de ses chansons, tirées de son album « De quoi faire battre mon cœur » et d’autres, connues des fidèles, la magie opère. Alternant fragilité et propos acides, Clarika plait et c’est tant mieux !

 

 

Une jolie soirée, presqu’en tête-à-tête avec celle qui charme son public, depuis vingt ans maintenant…