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mercredi 16 mai 2018 à 07:11

Episode 3 – en direct du festival de Cannes 2018 : « contribution » des élèves de l’option audiovisuel et cinéma du lycée Parriat…

.. un mardi 15 mai bien occupé !






Journée occupée si l’on en croit ces premières lignes, bien occupée mais de qualité…

 

 

 

Journée bien remplie de nouveau. Nous avons pu voir un film au palais des festivals, salle Debussy. Une grande diversité cette fois encore : un film mexicain, un film chinois et un film japonais .

 

 

 

 

Les critiques :

 

Comprame un Revolver Julio Hernandez Cordon

 

 

« Ce film mélange de l’action et de l’émotion. Nous nous retrouvons dans un pays où les femmes et les filles disparaissent. Un père a perdu sa femme et protège sa fille en la masquant pour la faire passer pour un petit garçon. Ce père se démène pour offrir à sa fille une belle vie malgré le chaos qui les entoure, il est exploité par des hommes qui enlèvent les femmes. La petite fille a une bande de copains dans laquelle il y a trois petits garçons. Ils ont tous été enfermés dans des cages et l’un s’est fait couper l’ avant-bras. Malgré cette horreur, ces petits garçons et cette petite fille essayent de combattre ces hommes armés en se fabriquant de petites armes et une petite catapulte. Ils vivent dans la misère. La petite fille est très reconnaissante envers son père, elle essaye aussi de le protéger, en lui cachant sa drogue par exemple car elle sait que c’est mal pour sa santé.

 

 

On se demande si le père va retrouver sa femme disparue, si cette misère va séparer le père et sa fille… Si le petit garçon va reussir a récupérer son bras….

 

 

On se rend compte de la misère dans laquelle des familles peuvent vivre, mais on voit que malgré ces atrocités et cette horreur, leur amour entre eux est puissant !

 

 

Ce film m’a beaucoup touché, j’ai été captivée par celu-ci, il m’a beaucoup ému. »

 

 

Lucile

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Di qiu zui hou de ye wanhttps://www.festival-cannes.com/fr/ de Bi Gan

 

 

Un grand Voyage vers la nuit

 

 

Salle Debussy du palais des festivals, l’équipe du film était présente, sélection un certain regard.

 

 

« Il ne faut pas trop apprendre, comme ça il y a moins de choses à oublier », la phrase est répétée plusieurs fois en substance dans le film. 
Un homme revient dans son village natal pour retrouver la trace de la femme qu’il a aimée. Cette histoire s’articule autour de trois temps de récit, comme emboîtés les uns dans les autres. Ainsi la narration oscille entre rêves et réalité et, imperceptiblement, la limite entre les deux s’efface. Un certain nombre de procédés de narration renforcent le trouble, la même actrice joue plusieurs « rôles », ou plutôt un rôle par « espace-temps ». Le réalisateur n’hésite pas non plus à faire appel à la 3D qui ici n’est pas un « plus » mais un réel outil au service de la construction du film. L’image et la photographie sont très soignées avec un travail particulier sur l’eau et les reflets dans la première partie et sur la nuit dans la seconde. 
Il faut du temps pour « digérer » ce long film de plus de 2h, mais au final nous découvrons un autre cinéma, le festival est pour cela une occasion unique. »

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Manbiki Kazoku Une affaire de famille / Kore-Eda Hirokazu

 

 

« La famille est un des piliers japonaise que le réalisateur a choisi d’interroger dans ce film. Il nous touche immédiatement avec l’histoire d’une petite fille maltraitée (Juri), au bord de l’abandon mais finalement recueillie par un homme et son fils. La petite est peu à peu « adoptée » par cette famille peu ordinaire, qui vit chez la grand-mère et assure une grande partie de son quotidien par des expédients plus ou moins légaux, en particuliers des vols à l’étalage. 

 


Malgré cela les liens entre les différents membres de la famille sont très forts. Et pourtant… petit à petit Kore-Eda disperse, un par un, ceux qui s’étaient rassemblés sous un même toit. 

 


La question systématiquement posée est celle du lien, qu’est-ce qui fait lien ? Faut-il être père, mère, faut-il être sœurs et frères ? AU-delà la question qui est posée est celle de la propriété (si on vole quelque chose cela appartient bien à quelqu’un – même si ce n’est pas encore vendu… et finalement est-on propriétaire de ses enfants ? Finalement Juri est « récupérée » par ses parents mal-aimants…)

 


« Il vaut mieux choisir sa famille, on est moi déçu » dit l’un des personnages.« 

 

 

 

 

 

 

 

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