Ce samedi 7 juillet 2018 marque la dernière édition du Genestival. Action Jeunes a voulu pour cette ultime événement marquer le coup avec une fort belle programmation (Diouma, Broussaï, Tiken Jah Fakoly et DJ Deryv) qui a attiré plus de 1600 spectateurs.

 

 

Une organisation bien huilée, des bénévoles motivés et gonflés à bloc, des partenaires fidèles, des ingrédients indispensables  qui ont permis la réussite de cette soirée !

 

 

 

Diouma a ouvert le bal. Diouma, une jeune chanteuse franco-sénégalaise navigue dans un univers métissé sur un style entre soul-rock et chanson française. Elle fait la part belle à des textes engagés sur des mélodies et arrangements soignés. Elle aborde les violences et humiliations subies, des thèmes lourds et profonds. Elle ne peut que s’affranchir des souffrances subies, du poids de la religion, du patriarcat, afin de rebondir pour un avenir meilleur. Elle lève le voile sur les tabous : la violence ne connaît pas de frontière !

 

 

Broussaï, qu’on ne présente plus, est un des groupes phares de la scène reggae actuelle. Encore  une fois, Broussaï dès son arrivée sur scène a encore mis le feu et le public sur orbite avec sa musique énergique et ses textes revendicateurs.

 

 

Broussaï, dynamique toujours mais jamais avare d’énergie, de passion et de proximité avec le public qui reprend chaque chanson, qui connaît parfaitement le répertoire !

 

 

 

Puis Tiken Jah Fakoly est apparu… Dès les premiers accords, les spectateurs sont à 10 cm du sol…  Tiken Jah Fakoly, ça soulève des montagnes, Monsieur et ça ne craint pas de dire…  Tiken Jah Fakoly, c’est de la musique mais c’est aussi des textes, des textes puissants qui remuent le couteau dans la plaie, dans la saignée et  vise juste, au bon endroit de la langue de bois qui dénoncent les maux dont l’Afrique subit depuis des siècles…

 

 

 

Il parle de l’afrique, il veut une Afrique positive, il parle des conditions de vie, de la démocratie, la lutte contre la faim, la promotion de l’éducation, l’annulation de la dette,…

Tiken Jah Fakoly, réveilleur de consciences, dénonce le colonialisme et  le néocolonialisme :

 

 

 

«Après l’abolition de l’esclavage
Ils ont créé la colonisation
Lorsque l’on a trouvé la solution,
Ils ont créé la coopération
Comme on dénonce cette situation.
Ils ont créé la mondialisation.
Et sans expliquer la mondialisation,
C’est Babylone qui nous exploite»

 

 

 

 

Enfin, DJ Deryv, habitué du festival, a assuré la fin de soirée en reprenant notamment des artistes qui ont fait le succès du Genestival.

 

 

 

 

L’ambiance était au rendez-vous !

 

 

 

Après une décennie de festival reggae à Génelard, le livre se referme, en douceur !

 

 

 

 

J.L Pradines