« Par un matin d’hiver, Mairin Lecouvre, trentenaire dynamique, médecin légiste de son état, est appelée par la PJ sur le port commercial de Gennevilliers. En ouvrant un container maritime en provenance d’Australie, des manutentionnaires ont découvert le corps sans vie d’une jeune femme dénudée, les mains mutilées…« 

 

 

 

C’est par cette « mise en place » que s’ouvre le dernier opus signé par un auteur que l’on peut facilement classer parmi les grands du polar français ! 

 

Avec un style, ou plutôt son style inimitable, Jean-Claude Lanoizelez vous plonge d’emblée… « dans le bain ». mais quel bain ? De page en page quasiment, il vous « retourne l’esprit », semble vous donner la solution et… Crac  ! Perdu ! Vous voici, de nouveau, en quête d’une sorte de vérité qui s’appelle épilogue mais que l’auteur s’amuse à emberlificoter, à tisser comme une araignée sa toile … Mais vous devrez prendre votre mal en patience car le bougre a de la ressource et surtout un art consommé pour vous entraîner sur de fausses… pistes !

 

Et c’est son héroïne : Mairin Lecouvre  qui, vous prenant par la main, va vous conduire-guider dans un monde aléatoire où la génétique est « reine ». Ce cadavre, venu de l’autre bout du monde ou plutôt ce qu’il en reste c’est son « clone » ! Qui est-elle vraiment ? Qui est cette inconnue ? Quel(s) lien(s) avec elle ? A l’engrenage des questions vient s’en ajouter un autre et tout autant dangereux qu’inquiétant ! 

 

De page en page, écrivions-nous plus haut, l’artiste (c’en est un) vous prend les neurones, vous les triture, les subjugue par son sens du rebondissement. Jean-Claude Lanoizelez fait partie de ces auteurs rares dont on attend chaque « livraison » avec la certitude de ne jamais être décu

 

340 pages de pur bonheur à « consommer sans modération » et même à recommander à tous vos amis, fans de polar et de (très) belle écriture !

 

« La fille du container » ? A lire et à savourer comme une friandise mais un peu acidulée…

 

Dédicace à l’Espace Culturel Leclerc à partir de 14 heures !

 

 

Annabelle Berthier