Aux Ateliers du Jour, la Nuit des Conservatoires 2019 (Montceau)
Une nocturne consacrée aux apprentis musiciens
Une programmation éclectique
Dans la soirée du vendredi 25 janvier , les Ateliers du Jour accueillaient, pour le plus grand plaisir du public , une multitude d’instruments de musique calés sous le bras ou au bout du bras ou aux bouts des doigts d’une multitude de musiciens , en herbe ou pas .
Depuis le hall, on savait qu’on allait se régaler de notes de toutes sortes . Daniel , lui aussi élève à l’Ecole de musique de Montceau-les-Mines, avait sorti l’accordéon pour donner le ton de la soirée . Puis très vite , les salles des Ateliers du Jour proposaient à un public venu assez nombreux des petits concerts dans plusieurs salles qui s’y prêtaient .
Dans la salle de théâtre, très vite les guitares ont résonné, suivies par les saxophones et les clarinettes disposées en demi-cercle avant que les cuivres n’occupent la place .
Dans la salle de danse, d’abord des orchestres , celui des papillons Blancs, l’orchestre C1, et l’orchestre du collège . Oui, les enfants sont musiciens … La batterie marqua le rythme au sol avant de le faire sur des caisses et des batteries . La danse s’imposa avant le grand final de l’Harmonie Municipale .
Sur la scène de l’Auditorium, des pianistes , puis les touches de l’orgue et de clavecin , puis les flûtes . C’est avec des prestations des orchestres de musiques actuelles que se termina la soirée. Entre temps, dans le hall, le public ravi a assisté à un mini –concert de percussions urbaines , bätons et bidons de plastique blanc , sans un couac !
Honneur aux Conservatoires
Comme leur nom l’indique, les écoles et les conservatoires de musique ont pour mission de transmettre , de générations en générations, des savoirs –faire d’une technicité certaine , une culture musicale et le déploiement d’une sensibilité à l’art de la musique pour devenir petit à petit des instrumentistes de qualité . Chacun des élèves reçoit un cours particulier pour apprendre la pratique précise de son instrument et devenir capable de lire la musique sur partitions et de théoriser ce qu’il apprend. Cela demande des années de persévérance . Chacun est aidé en cela par un professeur spécialiste de son instrument .
Mais l’intéressant aussi, vraiment, c’est la richesse des classes d’apprenants . Le concert de guitares de la classe de Samuel Nugues, par exemple, offert par une classe où se côtoient des élèves de 12 ans jusqu’à plus de 70 ans, où certains ont un ou deux ans de pratique et d’autres presque 10 ans, fut un moment agréablement musical et touchant . « Il n’y a pas d’âge, dit-il, pour intégrer la classe ». Chacun joue à son niveau et participe de l’ensemble avec ce qu’il sait déjà faire . Même principe et même impression en écoutant la classe de Mme Lyliane Curt Pitou, qui enseigne la clarinette aussi à Blanzy . Après avoir accordé les instruments , les musiciens ont joué tout aussi bien la Danse macabre de Camille Saint-Saëns que Vas-y les jeunes avec les plus novices d’entre eux .
Nous ne pouvons ici déployer tout ce qui a été fait pour le contentement du public, mais c’est certain que participer à cette Nuit des Conservatoires fut un moment de partage affirmé et réussi .
Brigitte BOGUET