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lundi 28 janvier 2019 à 08:34

Saint-Vallier :  ECLA

Antigone's not dead  Un spectacle qui a tenue ses promesses !



 

 




Dimanche 27 janvier à l’ECLA, la Cie Atelier 29 a présenté « Antigone’s not dead », de et par Adèll Nodé-Langlois, un monologue clownesque pour antichambre funeste !

 

Lors de la présentation de saison, ce spectacle annoncé et brièvement présenté avait fait marqué les esprits et effectivement, l’annonce de ce spectacle a tenu ses promesses : un classique revisité, un classique dépoussiéré, un classique assumé mais pas détérioré !

 

Une mise en scène riche, une bande-son qui colle parfaitement à la narration et aux divers épisodes…

 

 

Une embardée dans le délire d’Antigone, enfermée dans cette grotte pour avoir désobéit à Créon. La sentence est fatale, Antigone sera enfermée vivante dans ce tombeau…

Cette Antigone newlook, arrive dans la grotte, elle n’y voit rien ! Comme les spectateurs d’ailleurs,.. Elle parle, elle discute se faufile un chemin entre les fauteuils tantôt, rochers, les spectateurs mousse et lichens.

 

 

Elle s’habitue à l’obscurité et le public la suit et voit beaucoup mieux et découvre le plateau…

 

 

Puis Antigone découvre la guitare de Hémon et  joue comme un hymne, les Portes du pénitencier,… de circonstance !

 

 

 

Puis, elle doit vérifier qu’elle est encore en vie… Au son d’une human beat box, elle demande au public, genre de peintures rupestres, ou dessins animés, de vérifier s’ils sont vivants. Ce sont peut-être des rebelles également retenus prisonniers ?

 

 

C’est tout schuss, net, cash et sans filtre… Antigone, clowne rebelle, ne renonce pas  et ne fera pas d’excuse ni de promesse. Elle confie son coeur au peuple de Saint-Vallier, aux spectateurs qui sont invités à le faire circuler de main en main car c’est un coeur libre et un esprit de la même famille…

 

 

« Enfermée dans sa grotte, Antigone est hantée et entière. 

 

 

Mais au fond du gouffre, tout peut changer. 

 

 

la quête d’Antigone devient une ode à la vie. 

 

 

L’amour comme révolte contre l’ordre établi.

 

 

Le rire comme un pied de nez à la mort.

 

 

Entre dépouille et antirouille »

 

 

 

 

J.L Pradines

 

 

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