Montceau : Embarcadère
900 personnes pour rire de la vie de famille de Vérino
Salle comble ce samedi soir à l’Embarcadère, où la scène a ouvert grands les bras à Vérino.
Il n’est pas encore 20h30 et pour faire patienter le public, un compte tweeter apparait en fond d’écran et des messages défilent, tantôt marrants, tantôt absurdes.
De sa loge, Vérino, dialogue avec le public et annonce la première partie de son spectacle : Anthony Joubert. Né le 26 novembre 1983 à Arles (Bouches-du-Rhône), il est comédien, chanteur et humoriste et vaut son pesant de cacahuètes.
Il dialogue lui aussi avec la salle, joue des parodies de Cabrel à la guitare et pratique un humour populaire qui plait aux spectateurs.
L’artiste a été longuement applaudi par le public, conquis.
Place ensuite à la « vedette » de la soirée : Verino. D’entrée, il attaque avec Michaël Jackson et la pédophilie, le parc d’attraction dans son jardin, etc. Michaël Jackson qui joue avec les enfants, qui dort avec les enfants, et qui les attire avec des manèges.
Ce qui ramène l’humoriste a sa famille : sa femme, ses trois garçons, leur éducation… Et puis aussi, ses trois garçons, sa femme et l’éducation qu’il donne aux trois gamins…Les nuits sans sommeil, la fatigue, le reflux gastrique du bébé, sa femme qu’il aime depuis 19 ans et qu’il a épousée…
Bref, c’est la vie de M. tout le monde, et ça rassure !
Et puis, voici les histoires salaces, son humour grinçant et caustique. D’ailleurs, il apostrophe une dame dans le public qui s’appelle Geneviève. Geneviève, c’est moche comme prénom. Sa robe fleurie ? Bof !
Le gamin assis à côté de son père ? Regarde-t-il des films pornos avec lui ? Le vocabulaire est leste !
Et puis, la malheureuse spectatrice qui se lève et se dirige vers la sortie en plein spectacle : « Tu vas pisser ? Tu t’en vas ? ». Et Vérino de demander à la salle : « On l’attend ? ». Et que dire du retour de la dame qui a dû essuyer encore quelques réflexions.
Le public se marre. Vérino en rajoute. Ah oui ! Vérino ne veut pas que l’on prenne des photos, il voit la « petite lumière orange » d’un appareil photo qui s’allume…et tance le coupable.
Au final, la soirée est agréable, on rigole, mais nos lecteurs seront punis : ils n’auront pas beaucoup de photos de Vérino, c’est INTERDIT !
Et à y bien penser, le spectacle, ce n’est pas mal d’improvisation et si le public est réactif, c’est gagné. Sinon…
Bref, celui-ci a plu et c’est bien là le principal.