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mardi 27 septembre 2016 à 08:08

Blanzy : Présentation du nouveau Directeur chez Bibendum

Journée de la sécurité, restauration d'entreprise et présentation de la nouvelle directrice de la com



 

Michelin a invité la presse pour faire un point sur les investissements, sur la réalisation du restaurant d’entreprise, pour parler des journées de la sécurité et aussi pour présenter son nouveau Directeur et en même temps sa nouvelle Directrice de la Com.

 

 

D’abord les présentations :

 

 

 

Christian François directeur du site Michelin de Blanzy depuis plus de cinq ans, et qui nous a maintes fois accueillis, a quitté ses fonctions pour rejoindre Clermont-Ferrand. Son remplaçant s’appelle William Etaix.

 

 

Depuis septembre 1999 cet homme a intégré le groupe de Bibendum.

 

Jusqu’à fin août 1999 il était chez New Sulzer Diesel devenu Wärtsilä en qualité de chef de projet, responsable planification, puis de Directeur Régional des ventes pour l’Asie.

 

Wärtsilä est une entreprise finlandaise spécialisée dans la fabrication industrielle de générateurs électriques et de moteurs de bateaux, comme celui du plus grand paquebot au monde « l’Harmony of the sea ».

 

 

 

Le parcours de cet ingénieur chez Michelin depuis septembre 1999 est assez atypique, il a occupé des postes très différents lui permettant d’acquérir des compétences et des savoir-faire dans des domaines variés comme Gestionnaire de projet d’optimisation, Responsable de l’atelier, Directeur des achats avant de devenir, à Blanzy, Responsable de l’activité de production de produits semi-finis (mélanges et tissus) et enfin Directeur du site.

 

 

Laurence Nolorgues-Royer, la Directrice de la communication est partie elle aussi vers d’autres missions dans le groupe. C’est Françoise France qui la remplace. Ce n’est pas une Michelin pur jus, elle vient de l’industrie sidérurgique, elle inaugure à la fois son poste et son entrée dans le monde de Bibendum.

 

 

Au point presse outre le nouveau Directeur William Etaix et Françoise France, Gérard Hulin le chef du personnel du site participe à la présentation du développement des investissements, donc des créations d’emplois, des journées de sécurité et de la réalisation du restaurant d’entreprise.

La planification des équipements :

 

 

Comme c’est complexe mais étalé dans le temps selon une planification Thématique, nous vous invitons à relire nos articles très détaillés sur le sujet :

 

 

https://montceau-news.com/economie/251749-michelin-blanzy-6.html

 

 

https://montceau-news.com/montceau_et_sa_region/245300-montceau-1er-pole-europeen-de-competence-du-groupe-michelin.html

 

 

https://montceau-news.com/saone_et_loire/304844-usine-michelin-montceau.html

 

 

Donc à ce point presse on fait un arrêt sur image sur les investissements en cours et ceux à venir. On parle du Calandrage à chaud qui va s’installer bientôt, démarrage en été 2017 ?

 

Quid ? Une fine couche de caoutchouc à l’intérieur de l’enveloppe du pneu qui couvre les câbles de carcasse pour les protéger de l’humidité et de protéger le tube de frottement par le corps du cordon.

 

 

Il existe un calandrage à froid qui fonctionne déjà, mais là il va s’agir d’un investissement de 40Me (compris dans les 100M€ prévus) qui va occuper un immense hall en voie de transformation.

 

 

 

Si vous n’avez pas suivi nos articles, les phases d’investissement de 100M€ risque de vous échapper. Mais ce qui compte c’est que 100 emplois doivent être créés de ce chef. En même temps certains ont déjà été embauchés parce qu’il y a la nécessité de former les futurs utilisateurs de la machine de calandrage à chaud. Un équipement gigantesque dont la gestion technique nécessite au minimum 6 mois de formation spécifique et qualifiante.

 

 

 

Tout ceci se marie avec une seconde machine dans l’atelier PA BU, avec la rénovation des groupes afin d’optimiser la fabrication pour répondre à une demande extérieure de mélange de plus en plus forte.

 

 

 

Lorsque l’on parle d’effectifs il faut distinguer l’effectif global et les embauches. Avec ces 100 embauches au fil du temps, l’effectif va passer à 1100 salariés. Mais il existe un turn over de 300 postes. Départs en retraite, mobilité, etc. Ces 300 postes seront pourvus au fur et à mesure et si l’effectif global ne bouche que de 10%, les mouvements seront presque 3 fois plus importants. Michelin c’est une politique de mobilité interne et de recrutement au sein du groupe, mais aussi de manière régionale.

 

Il faut signaler qu’il y a toujours pours les postes très techniques ou à responsabilités une période de « tuilage » pendant laquelle on trouve deux salariés sur un poste

 

 

Donc à suivre avec attention.

 

 

La restauration d’entreprise :

 

 

 

A ce point-là il vous faut revenir à notre article du 8 janvier 2016 https://montceau-news.com/montceau_et_sa_region/blanzy/291996-michelin-offre-7-ordinateurs-a-la-ville-de-blanzy.html

 

 

« C’est l’occasion aussi pour la Direction d’annoncer un gros projet de restaurant d’entreprise pour 2016 qui remplacerait la cafèt’. 850 000€ d’investissement avec agrandissement et utilisation de locaux existants. Le projet est lumineux, fait envie, même s’il est convenu que les esquisses des architectes sont peut-être un peu trop enthousiastes dans les représentations graphiques des locaux. Mais ces hommes de l’art sont aussi des artistes. 

 

Ce restaurant sera destiné aux agents postés du matin et de l’après-midi. Il disposera d’une cuisine et le prix du repas (3 plats) devrait être inférieur à 5€. Le personnel devrait être recruté localement, la société de gestion étant vraisemblablement nationale. »

 

 

En fait et comme souvent, les architectes n’habitent jamais dans ce qu’ils construisent, d’où il suit une nécessaire révision du programme et retour sur un projet plus en liaison avec les besoins réels des salariés du site.

 

 

C’est un ancien hall de stockage qui va être transformé en restaurant avec ses dépendances.

 

 

Pour le moment un barrièrage matérialise l’emprise en façade. Ça va être un gros équipement quand même.

 

 

Journées de la sécurité :

 

 

Chaque fois que nous visitons le site Michelin de Blanzy, chaque fois que nous discutons avec les responsables, nous sommes frappés par l’obsession de la sécurité qui anime tout le monde ici.

 

Pas pour la protection des process, pas uniquement pour éviter des drames provenant de l’extérieur, non la préoccupation essentielle est le zéro accident avec arrêt.

 

Et comme il ne suffit pas de vouloir en haut pour que tout se passe bien dans les ateliers la démarche est collective.

 

Les salariés de Michelin sont des gens attachés à leur entreprise et ils ont prouvé qu’ils étaient capables de se mobiliser collectivement. Là encore le collectif joue à plein. Prendre les bonnes habitudes, connaître les bons gestes, trouver les bonnes solutions commence au plan individuel, mais cela ne peut fonctionner qu’avec une adhésion collective.

 

 

Donc dans ces journées (deux pour que tout le monde puisse passer dans tous les ateliers et que cette activité sur le temps de travail soit compatible avec la production) les salariés sont à la fois dans les stands, qu’ils organisent et animent et dans les groupes qui viennent les visiter et où leurs collègues font œuvre pédagogique et didactique.

 

 

La sécurité, oui, mais la santé aussi, c’est lié comme l’environnement aussi. On trouve des stands où l’exemple pratique, le côté ludique et l’expérience rendent vivantes les démonstrations. Comme pour la manœuvre de Heimlich pour un objet avalé qui étouffe, la mise aux manettes d’un élévateur avec la concrétisation des angles morts dus aux fourches, le tri, le distributeur d’EPI (équipements de protection individuels), etc.

 

Bien sur les statistiques ne sont jamais à la hauteur des objectifs que l’on se fixe et donc 5 accidents avec arrêts dans une année ne peuvent satisfaire aucun responsable sécurité et du personnel. Surtout lorsque l’on vise le zéro.

 

 

Plus encore on traite à fond la bobologie pour améliorer les gestes et postures, les postes de travail, les process. La finalité est de traiter les « presqu’accidents », donc qui ne se sont pas produits mais pour lesquels les conditions étaient réunies. Ce faisant, cette politique de prévention bien en amont permet d’impliquer encore plus les salariés dans leur protection.

 

 

L’ensemble des éléments présentés aujourd’hui est à suivre attentivement.

 

 

 

Gilles Desnoix

 

 

 

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