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jeudi 3 janvier 2019 à 05:42

Montceau : vintage…

Le disque vinyle reprend du poil de la bête



 

 
 

 

 

Tous à vos tourne-disques ! Le retour en force du vinyle est amorcé depuis quelques années, mais quid de son avenir sur le long terme ?

 

A l’Espace Culturel Leclerc, la responsable ne peut que constater que les ventes de vinyles ont explosé, en cette période de fêtes. Et aussi étonnant que cela puisse paraitre, ce sont tout spécialement les jeunes qui découvrent la fameuse galette noire !

 

 

Car nous, les « anciens », amoureux des années 60 et 70, pas une « boum » sans disques vinyles à la clé.

 

 

Pour les plus jeunes qui n’ont pas connu cette époque, une boum était une fête musicale et dansante organisée par des adolescents, souvent à l’occasion d’un anniversaire ou de la fin de l’année scolaire.

 

 

 D’ailleurs, elle était fortement connotée aux premiers émois amoureux des adolescents que nous étions à l’époque, à travers les premiers slows que nous dansions, tremblants, dans les bras du garçon (ou de la fille) convoité.

 

 

Ceux qui achètent aujourd’hui ces galettes noires, n’ont souvent pas connu l’ère faste du microsillon. Mais il se trouve que leur artiste préféré se vend maintenant en vinyle et tout naturellement, ils achètent !

 

 

Quant aux plus anciens des acheteurs, ceux qui ont encore des disques à la maison et…un tourne-disques ou électrophone, ils y reviennent également.

Mais pourquoi revient-on au vinyle ? Par nostalgie ? Economie ? Les fans du 33 tours et du 45 tours ont toujours dans leurs placards ces vinyles qu’ils apprécient pour leur son particulier. Rien à voir avec le numérique…

 

 

Et puis, les pochettes sont généralement belles… Vinyles et pochettes se conservent relativement bien, bien mieux que les musiques stockées sur nos disques durs.

Bref ! Les ventes explosent, avec ce produit, qui est strictement identique à celui que nous achetions, il y a quarante ans. Mêmes machines qui les fabriquent, mais une seule différence, de taille : avant, les plus petites commandes représentaient 10 ou 15 000 disques, alors que de nos jours, la commande dépasse rarement 500 pièces.

Pas encore de quoi anticiper et voir disparaitre les CD. A l’Espace Culturel, Johnny Halliday a tiré son épingle du jeu en CD, DVD et…vinyles.

 

 

Et vous, amis lecteurs, êtes-vous prêts à ressortir vos platines tourne-disques, gramophones et autres phonographes ? Hum… Pas sûr ? Et puis, pas facile à transporter pour écouter de la musique en voiture !

 

 

Allez ! On garde encore un peu les CD et on se réserve le tourne-disques pour la maison ?

 

 

 

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