« En début d’année scolaire, du moins au premier trimestre, le théâtre était obligatoire ». Ainsi s’exprimait Tanguy à l’issue de sa prestation théâtrale, mardi soir à l’ECLA à Saint-Vallier. Plutôt fier de lui et heureux de sa première expérience, l’élève de 5e du collège Copernic a dorénavant qu’une seule idée en tête : devenir comédien avec pour modèle, Franck Dubosc . Ainsi, après un premier trimestre, Tanguy a mordu à l’hameçon et a enchaîné les répétitions. Accompagné de onze de ses camarades, il est monté sur scène pour interpréter une pièce de Jean-Luc Breton « Entre fiction et réalité ».

 

 

Une scène, un vrai public, tout était réuni pour que ces élèves de 5e du collège de Copernic fassent étalage d’un talent qui ne demande qu’à s’épanouir. Avec un texte et une histoire (délivrer une princesse avec des épreuves à passer), ils ne pouvaient que relever le défi, ce qu’ils firent. Pour ces collégiens, « le théâtre est devenu une passion » soulignait Astrée, déjà prête à poursuivre l’expérience l’an prochain, même si, reconnaissait-elle «ça provoque beaucoup de stress ». Du stress et du trac pour Charly qui avouait avoir eu peur de rentrer sur scène. « Peur d’oublier mon texte mais une fois en action, tout s’est bien passé. J’ai vraiment envie de continuer, de jouer plus souvent » ajoutait-il même s’il veut devenir architecte d’intérieur. 

 

Voilà comment au collège Copernic avec l’appui de Claire Brunel, professeur de français et l’apport de Gilles Galera _ l’homme à tout faire y compris programmateur de spectacles à l’ECLA _ ces élèves ont pris un plaisir immense à se produire sur scène pour la première fois. Et bonne nouvelle, ainsi l’a déclaré la principale de Copernic, Me Sabatier Marx à la fin de la représentation. Non seulement l’option théâtre se poursuivra en 4e mais « nous allons mettre en place le même atelier en 5e à la rentrée ». Alain Philibert, maire de la commune, présent à la soirée, ne pouvait qu’approuver une telle initiative, lui qui n’aspire _ entre autres _ qu’à la prospérité de la jeunesse valloirienne.

 

Jean Bernard