Ce mardi à 18h00 les enseignants en colère se sont retrouvés devant la place de l’hôtel de ville pour informer les collègues, les parents, les AESH… de la réforme Blanquer qui  elle repasse à l’Assemblée après les amendements du Sénat.

Devant la météo capricieuse, le groupe d’une vingtaine de personnes composé d’enseignants, de retraités, de parents d’élèves, d’AESH , … s’est transporté sur le kiosque pour discuter et échanger sur la réforme Blanquer.

 

 

Suite à un stage, plusieurs enseignants ont voulu se regrouper et provoquer ce rassemblement. En effet, « les grèves à répétition crèvent le budget. Les enseignants comptent sur le soutien des associations de parents d’élèves qui peuvent bloquer les établissements scolaires à tour de rôle.

 

Il faut également envisager d’autres moyens d’action. »

 

 

Après son passage au Sénat, l’article concernant le regroupement de plusieurs écoles sous l’autorité d’un principal de collège a été supprimé. Les directeurs restent en place.

 

 

Par contre, les expériences sur les villes test sont toujours d’actualité (voir à Gueugnon)

 

 

La mutualisation des heures d’AESH pour plusieurs élèves fait grincer des dents.

 

 

« Comment est-il possible de s’occuper et de suivre pleinement un jeune en partageant le nombre d’heures sur 4 élèves ?

 

 

Le recours accrus aux contrats CDD pour les enseignants sans formation et sans concours, est-ce bien sérieux ?

 

 

Qu’adviendra-t-il du service public de l’Education Nationale  et du statut de ses personnels ? »

 

 

« Il n’est pas trop tard pour se mobiliser. Dans beaucoup d’endroits il y a des grèves reconductibles, des écoles mortes depuis des semaines… »

 

 

« La répression envers le personnel éducatif n’a jamais été aussi forte (intimidations, menaces, plaintes, retrait de salaire…). »

 

 

La mobilisation est toujours d’actualité contre la réforme Blanquer qui est loin de faire l’unanimité. Que réserve le deuxième passage à l’assemblée nationale et est-ce que les députés auront entendu les revendications et les réserves des professionnelles de l’Education et des parents d’élèves ?

 

 

 

Quelle école pour demain ?