Un mail « furibard » mais on le comprend :

 

« Avec ma petite famille et quelques amis, profitant d’un beau soleil, nous avons entrepris une randonnée sur les coteaux du Mont Saint Vincent en remontant le cours du Lavau, déjà gros ruisseau alimentant la Guye en aval de Collonges.

 

Très joli vallon, un peu petite Suisse, agrémenté de quelques anciennes bâtisses pleines de charme et d’histoire, comme la tour carrée à Collonges, de meules de pierres découvertes dans le sous bois, de ruines envahies par la végétation et attestant d’une activité aujourd’hui disparue, d’une flore et d’une faune bien présentes – un chevreuil surpris autant que nous – , le vieux moulin à eau travaillant par le passé en complément du moulin à vent de Mary…. bref, toutes conditions réunies pour apprécier pleinement notre marche et finir par un bon casse croûte!

 

Jusqu’à ce que…

 

Jusqu’à ce qu’on parvienne, après une dure (!)côte après le moulin, sur le chemin nous rapprochant un peu plus de notre destination et là, surprise, nous découvrons un spectacle désolant, à savoir l’épaisse haie qui borde le chemin, jaunie comme il est pas permis en profondeur et en hauteur et ce, sur toute la longueur de ce pourtant bien joli chemin.

 

De toute évidence, un pesticide a été pour le moins généreusement répandu, sans discernement car les arbres fruitiers ont été eux aussi arrosés. Et quid de la faune, aimant peupler les buissons épais?

 

D’autant plus incompréhensible que la haie semble avoir été taillée. Alors pourquoi répandre en plus un pesticide?

 

Nos interrogations et notre perplexité devaient encore s’accentuer par la découverte d’un autre spectacle au bout du chemin, celui d’un épandage effectué tout au long du ruisseau!

 

Quoi dire sinon qu’il me semblait qu’un arrêté avait été pris au printemps par la préfecture interdisant l’usage de pesticides au bord des rivières, après le constat alarmant de l’état des cours d’eau en Saône et Loire! Tous les cours d’eau ne sont pas concernés par la mesure? Elle a pris fin?

 

Dans quelle catégorie est classé le produit répandu? Débrousaillant censé être sélectif du style j’éliminequelepasbon, défoliant aux effets forcément durables?

 

Mais le fait est là: c’est fait et tout ce qu’on peut souhaiter c’est que cela ne se reproduise plus, ni là ni ailleurs, même si les considérations économiques incitent quelquefois à utiliser de tels traitements.

 

Il y a sans aucun doute encore de la place pour la pédagogie! »