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mardi 3 mars 2015 à 06:28

Center Parcs du Rousset…

... enquête sur le groupe Pierre et Vacances



 

 

 

… enquête sur le groupe Pierre et Vacances

 

 

Pierre et Vacances, c’est un nom que vous commencez à connaître. Depuis plusieurs mois déjà, les uns et les autres se déchaînent face au groupe français, propriétaire de Center Parcs. Et le collectif du Geai du Rousset, regroupement de plusieurs associations et de citoyens, s’oppose farouchement à l’installation d’un nouveau Center Parcs au Rousset.

 

 

Mais de qui parle-t-on ?

 

 

Pierre & Vacances est aujourd’hui le 1er exploitant européen de résidences et de villages touristiques. Le chiffres d’affaires du groupe se partage entre l’exploitation de résidences et de villages d’une part (80,6% du chiffres d’affaires) et le développement immobilier (19,4% du chiffres d’affaires) d’autre part.

 

Fin septembre 2014, l’exploitation de résidences et de villages comprenait la gestion d’un parc de 47 968 appartements et maisons (total de 218 570 lits) répartis entre les enseignes Pierre & Vacances (13 250 appartements ; 65 400 lits), Center Parcs (12 950 ; 64 600 lits), Aparthotels Adagio (9300 ; 25 170 lits), Pierre & Vacances villages clubs (6 000 ; 31 300 lits), PV Premium (2 700 ; 15000 lits), Maeva (1 800 ; 7 600 lits) et Sunparks (1 750 ; 9 500 lits).

 

Le développement immobilier concerne notamment le développement et la vente de résidences rénovées ou nouvelles auprès de particuliers et d’investisseurs institutionnels (69,4% du CA) et la construction et la vente de résidences pour seniors actifs (11% ; 395 unités vendues en 2013/14).

 

Nous sommes donc face à un groupe structuré et qui n’a cessé de prendre de l’ampleur ces dernières années.

 

 

Créé en 1967 par Gérard Brémond, la société a d’abord fait parler d’elle à Avoriaz, en Haute-Savoie.

 

Entre 1970 et 1997, le groupe se développe dans d’autres stations des Alpes et des sites balnéaires, par l’acquisition d’autres sociétés, la reprise de sites et la participation à de nombreux projets touristiques.

 

L’entreprise rentre déjà dans une politique forte d’acquisitions d’autres entreprises. C’est en mars 2001 particulièrement que le groupe Pierre et Vacances fait l’acquisition de 50 % de Center Parcs Europe.

 

 

Aujourd’hui la holding (SA SITI) contrôlée par Gérard Brémond possède 44,25% du capital de Pierre et Vacances.

 

Sur le site de la société Pierre et Vacances, on peut lire ce qui suit : « La Société [il faut comprendre Pierre et Vacances ] a pris un certain nombre de mesures pour que le contrôle exercé par la SA S.I.T.I. ne le soit pas de manière abusive (cf. le rapport du Président sur l’organisation du Conseil et les procédures de contrôle interne dans le rapport financier).

 

Conformément aux dispositions de l’article L. 233-13 du Code de commerce et compte tenu des informations et notifications reçues en application des articles L. 233-7 et L. 233-12 dudit Code, il est indiqué que :

 

• la SA S.I.T.I. détient directement plus du tiers du capital social et plus de la moitié des droits de vote aux Assemblées Générales ;

 

• la SCI S.I.T.I. « R » détient indirectement plus du tiers du capital social et plus de la moitié des droits de vote aux Assemblées Générales. »

 

Quand la société « Pierre et Vacances » fait référence à un contrôle exercé par la SA SITI […] de manière abusive, elle fait référence à certaines pratiques du créateur du groupe qui ont déjà pu faire écho dans la presse.

 

 

Ainsi dans un article de Capital, daté du 28 février 2013 et intitulé « Temps de chien pour Pierre et Vacances », notre confrère indique que la forte personnalité de M. Brémond serait à l’origine de choix politique et économique pour la société effrayant pour certains :

 

« Autre source d’inquiétude : la valse des directeurs. «Brémond en a éliminé quatre en sept ans», soupire un syndicaliste. Dernier épisode : le limogeage cet été de Sven Boinet, un ancien de Barrière, arrivé il y a deux ans. Celle qui lui a succédé, Françoise Gri (ex-P-DG d’IBM France), doit économiser 35 millions d’euros et supprimer 195 postes. »

 

 

Mais pourquoi supprimer des postes et continuer d’ouvrir de nouveaux parcs ?

 

 

Le groupe Pierre et Vacances accuse depuis plusieurs années de graves difficultés financières.

 

Comme l’explique notre confrère dans le même article :

 

« En fait, c’est le modèle économique de Pierre & Vacances qui est remis en cause. Le promoteur s’est retrouvé pris à son propre piège : celui de la défiscalisation. Sa croissance a été dopée par la prolifération des dispositifs offrant aux propriétaires de résidences de tourisme des réductions d’impôts : lois Périssol (1996), Demessine (1999), Scellier (2008), Censi-Bouvard (2009). Brémond a d’ailleurs toujours mené un lobbying intense en leur faveur. Gavé par cet arsenal législatif, le groupe a cru que les arbres montaient au ciel. Il n’a pas hésité à gonfler les prix de ses biens de 20, voire 40% au-dessus du marché, sous prétexte qu’ils étaient «défiscalisables». En contrepartie, il a dû promettre aux investisseurs une rentabilité alléchante, de 3 à 6%. C’est-à-dire des loyers élevés, qu’il faut honorer quelle que soit la fréquentation. Pire, la flambée de l’indice du coût de la construction (ICC), de 40% en dix ans, aggravée par les artifices fiscaux, a fait mécaniquement gonfler ces loyers. «C’est le serpent qui se mord la queue», commente un analyste. Impossible de répercuter ces hausses dans les catalogues touristiques : ainsi, même à plus de 1 500 euros la semaine en haute saison, un appartement à La Plagne est à peine rentable… Et que dire alors d’Argentat, en Corrèze, ou de Marciac, dans le Gers ! »

Et cela se constate sur les chiffres annuels avec pour la saison 2010/2011 un résultat net de 10 M€, puis dès 2011/2012, un résultat net de – 27M€, en 2012/2013, – 47M€ et en 2013/2014, un résultat net de – 27M€.

 

 

Sur son site institutionnel, Pierre et Vacances déclare un chiffre d’affaires en hausse de +16,3% pour le 1er trimestre de l’exercice 2014/2015.

 

Toujours au 1er trimestre de l’exercice 2014/2015, le chiffre d’affaires du développement immobilier s’élève à 89, 2 millions d’euros, en croissance de +65,4%.

 

Il bénéficie notamment de la contribution du Center Parcs de la Vienne (41,1 millions d’euros), du programme PV premium de Flaine (9,6 millions d’euros) et du Center Parcs de Bostalsee (7 millions d’euros), ainsi que des Senioriales (12 millions d’euros).

 

 

Pierre et Vacances et ses filiales

 

 

Aujourd’hui le groupe Pierre et Vacances constitue une multinationale regroupant plusieurs marques : pour les résidences, les marques « Pierre & Vacances », « Pierre & Vacances premium » et « Maeva » ; pour les villages clubs, la marque « Pierre & Vacances villages clubs » ; pour les domaines, les marques « Center Parcs » et « Sunparks » ; pour les résidences urbaines « Adagio City Aparthotel » (en partenariat avec le groupe Accor) et pour les résidences seniors « Les Senioriales ».

 

 

Il faut également ajouter à ces marques celles propres au développement immobilier :

 

• Pierre et Vacances Développement (PVD), filiale de promotion immobilière du Groupe, « assure la recherche, le montage et le suivi des opérations immobilières du Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, pour toutes les marques touristiques (hors Les Senioriales) »

 

• et Pierre & Vacances Conseil Immobilier (PVCI), qui commercialise auprès de particuliers et d’investisseurs privés, en France et en Europe, les programmes immobiliers du Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs. « Pour libérer les investisseurs de toutes les contraintes liées à leur acquisition, PVCI leur assure un service global : conseil en fiscalité, en financement, service de revente » assure le Président-Directeur général Gérard Brémond dans une communication du groupe.

 

 

Le cas du Center Parcs du Rousset

 

 

Après publication de notre dernier article, de nombreux élus ont fait état de leurs réactions face aux propos rapportés de la réunion publique de Cluny.

 

 

Certains participants avaient tenu alors des propos jugés diffamatoires particulièrement pour Madame le Maire du Rousset.

 

Le Collectif du Geai du Rousset a tenu à préciser que les propos tenus ne l’avaient pas étés par un membre du collectif mais par une personne extérieure à celui-ci et assistant à la réunion.

 

 

Une fois de plus, nous avons pu constaté à quel point le sujet était sensible pour tous et sujet à des réactions passionnées.

Mais dans les faits, comment est construit le projet du Center Parcs du Rousset ?

 

Plusieurs documents publics sont mis à disposition sur le site internet du conseil général de Saône-et-Loire (dont vous trouverez les liens en fin d’article). Et nous ne présenterons ici que quelques points.

 

 

Il est ainsi déclaré que « L’investissement total estimé est de l’ordre de 170 millions d’euros hors taxes comprenant deux grandes parties. D’une part, les cottages vendus à des investisseurs institutionnels et particuliers et d’autre part, les équipements collectifs comprenant l’espace aqualudique pour lesquels les partenaires publics sont sollicités. Sur ce deuxième volet, le Département de Saône-et-Loire et la Région Bourgogne entendent créer une société d’économie mixte capable de porter les investissements nécessaires et qui louera, par la suite, les équipements au Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs. Pour cela, les deux collectivités s’engagent à mobiliser ensemble 15 millions d’euros auxquels viendront s’ajouter des partenariats privés. »

 

 

Et dans le protocole d’accord entre le Conseil Régional, le Conseil général et Pierre et Vacances, on peut lire (p.4) :

 

« Plusieurs parties se sont engagées sur ce projet au titre de leurs compétences respectives:

 

o Pierre et Vacances SA et ses filiales concernées par le projet,

 

o la Région Bourgogne,

 

o le Département de la Saône-et-Loire,

 

o la commune du Rousset,

 

D’autres parties ont été sollicitées:

 

o l’Etat,

 

o La Communauté de Communes Entre la Grosne et le Mont Saint Vincent.

 

Les investissements (publics et privés) consentis par chacun des acteurs pour l’implantation de ce complexe touristique majeur auront un impact positif sur le territoire, grâce notamment :

 

o à l’amélioration des réseaux et autres équipements publics nécessaires à la desserte locale,

 

o aux emplois créés directement et indirectement et nécessaires à la construction et à l’exploitation du Center Parcs,

 

o aux retombées fiscales (taxes d’urbanisme, taxes foncières, contribution économique territoriale, taxes de séjour, …). »

 

En l’état actuel d’avancement du dossier, le Plan Local d’Urbanisme n’a pas encore été approuvé, ce qui retarde le calendrier prévisionnel annoncé dans le protocole d’accord. Ce plan permet d’attribuer certaines parcelles de terrain pour des usages précis. Le PLU est donc nécessaire pour Pierre et Vacances. Par ailleurs, les terrains n’ont pas encore été achetés par Pierre et Vacances. Cela est prévu en décembre 2015, pour une ouverture du site au 2e trimestre 2018 si le projet devait aboutir.

 

 

Des détails portant sur la nature des investissements publics sont indiqués également dans le protocole d’accord comme suit, sans préciser le coût global :

 

« Les VRD [voirie et réseaux divers] et infrastructures extérieurs au site retenu en matière de réseaux nécessaires aux raccordements (routes, assainissement, gaz, électricité, eau, téléphonie, fibres optiques,…) sont exclusivement à la charge des collectivités et établissements publics compétents, sans participation financière de Pierre et Vacances aux investissements autres que les droits de raccordement afférents.

 

Ceux-ci seront réalisés jusqu’en limite du terrain, dimensionnés pour assurer les besoins propres du projet tel que défini en annexe et porteront sur :

 

– L’alimentation en eau potable compatible avec les consommations attendues, assortie d’un circuit d’alimentation de secours,

 

– le raccordement au dispositif d’assainissement collectif, consolidé pour recevoir les effluents du projets, l’alimentation en gaz et électricité,

 

– la téléphonie et haut débit internet. »

 

 

Sur la question des terrains convoités par le groupe Pierre et Vacances, ils appartiennent actuellement au groupe Amundi, groupe dont les deux actionnaires principaux sont des banques (Crédit agricole et Société Générale). A priori, il ne semble pas y avoir de lien avec le groupe Pierre et Vacances.

 

 

Des débats publics qui devraient se poursuivre

 

 

A partir du mois d’avril, la Commission Nationale des Débats Publics proposera des débats publics qui devraient continuer d’être passionnés. Ils doivent permettre à tous de prendre davantage connaissance du projet et d’exprimer accords, désaccords, craintes, doutes et franches réticences aussi.

 

 

A suivre…

 

 

Sources :

 

http://www.groupepvcp.com/fr/122/finance/action/actionnariat

 

http://www.boursier.com/actions/societe/profil/pierre-et-vacances-FR0000073041,FR.html

 

http://www.capital.fr/enquetes/derapages/temps-de-chien-pour-pierre-vacances-815735

 

http://animation.corporate.groupepvcp.com/doc/communiques/CommuniqueCAT12015.pdf

 

http://www.cg71.fr/le-departement/projets-du-departement/attractivite/center-parcs-en-saone-et-loire/#.VO8s_OHcC8B

 

http://animation.ce.pv-holidays.com/pdf/entretien3.pdf

 

 

E . Laure

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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12 commentaires sur “Center Parcs du Rousset…”

  1. Nonmerci dit :

    Faire confiance à un groupe en difficultés financières depuis des années….
    Et nombre de sites en pertes de revenus….
    Je ne suis pas élu mais je dirais non,non et non,faut pas prendre les bourguignons pour des….
    PS: Il ne doit s’en monter un dans le Doubs ?
    Qui peut confirmer cette info ?

  2. Raspoutine dit :

    Chaque fois qu’il y a un projet center parcs, il y a des problèmes.
    Déjà en 2003 le tribunal administratif de Dijon a annulé l’arrêté préfectoral qui rendait possible la construction de cet équipement au lac de Chamboux dans la Morvan.
    Il faudrait faire une enquête sur Blakstone qui sort de center parcs pour 2.6 milliard € et n’a pas de repreneur.Tel.:020 7451 4344 Le géant boursier n’y croit plus.
    Il faudrait faire un reportage sur le center parcs de Lamotte-Beuvron
    et celui du Domaine du Lac d’ Ailette.
    Il faudrait savoir pourquoi après avoir construit ou racheté, Pierre et Vacances annonce quand ça ne marche pas : la typologie de cette offre touristique n’était pas en adéquation avec l’offre.
    Il faut surtout annoncer ce que vont faire nos élus si ça ne marche pas ?

  3. marietherese dit :

    Bonjour,
    je rejoins Raspoutine quant il écrit : Que vont faire nos élus si cela ne marche pas ?
    Ils trouveront comme toujours une parade à leurs décisions du moment en faisant référence aux emplois que le parc aurait du créer si celui ci avait fonctionné. Ils rejetteront leurs fautes sur C.P. . Cela ne sera jamais de leurs fautes . On a essayé , cela n’a pas marché. Il est plus facile de dépenser l’argent des autres que le sien . Je propose aux élus, favorables au projet, qu’ils investissent dans l’achat d’un cottage…Ils ont tout à gagner et ils le pensent très fort alors nous verrons …..
    Les principaux « gagnants » de cette opération sont les entreprises de BTP et non pas les futurs emplois chez C.P. Mais ne croyez vous pas que d’autres travaux plus utiles pour la majorité des citoyens seraient envisageables afin de maintenir l’activité des nos entreprise de BTP…

    • jf71300 dit :

      Suis d’accord sur la nécessité de soutenir les entreprises du BTP, mais dans le même temps on ne nous parle, les experts auto-proclamés sur toutes les chaines et dans tous le médias, de diminuer les dépenses publiques, de réduire la dette des collectivités, le déficit de l’état. Alors que faire? Suis d’accord sur la nécessité d’être vigilant sur l’avenir des financements publics et sur les implication socio-économiques des projets privés soutenus par les collectivités. Suis pas d’accord sur les amalgames, les « tous dans le même sac ». Il y a quand même des élus honnêtes, de gauche comme de droite, je dirais de gauche surtout, mais voire même de droite, et soucieux du développement harmonieux de leur territoire. Dans le cas présent certains essaient de se dédouaner des outrances des autres, mais cela ne change rien au fond du dossier et à la nécessité d’un dialogue et d’une information exhaustive.

  4. Luttopie dit :

    Pour les élus le chômage a ceci de bon : on ne peut plus rien dire devant un projet censé créer de l’emploi, même si ce projet est inutile, destructeur, inadapté, etc…
    Il leur suffit de prononcer le mot magique « emploi » pour éviter de se poser plus de questions, sur l’intérêt social, sur le bilan global (combien d’autres emplois détruits ?), qu’est-ce qu’on pourrait faire de mieux avec le même montant de subventions, etc… ?
    C’est nettement plus facile d’attendre le miracle en se reposant sur des professionnels du montage de projets clés en main comme Pierres et Vacances … même si une multitude d’élus locaux se sont déjà fait berner dans des situations similaires.

  5. mimi58 dit :

    Tout le monde critique quand des projets sont en route. Tout le monde critique quand rien ne se fait….
    C’ est compliqué la France et les français. Personnellement nous avons déjà passe des vacances a Center Parc en Sologne. Nous en gardons un souvenir merveilleux. Notre petite fille a ete ravie et nous aussi. Calme respect de la nature propreté et pleins de petits animaux qui nous côtoient au quotidien. Pas de voiture tout le monde a pied ou à velo. Que du bonheur. Alors avant de critiquer allez voir le concept. Nous nous y retournons pour les vacances de printemps et en sommes ravis d’avance.

    • Daniel Z dit :

      Bonjour mimi58.
      Que cette société procure un séjour agréable, c’est son créneau.
      Ce qui fait réagir nombre d’intervenants, c’est que cette prestation ne s’adresse qu’à des personnes nanties (voir les tarifs), en exploitant l’argent public…..
      Pour faire simple, on prend à tous pour distribuer à ceux qui sont déjà favorisé.
      Amitiés

  6. CL710 dit :

    Un autre projet de CP similaire à celui du Rousset a lieu dans le Jura à Poligny.
    le CP du Rousset et le CP du Jura font l’objet d’une même commission nationale de débat publique ( CNDP ).

  7. Marie B. dit :

    Pour le terrain et la forêt. Dans l’article 2-2 du protocole d’accord il est noté que le propriétaire est le Groupement forestier des Harcholins (et géré par Amundi asset) … Si vous googlez Harcholins vous trouverez ceci(lien ci dessous) qui prouve que Pierre et Vacances et le groupement forestier des Harcholins sont intimement liés… en fait PetV est déjà propriétaire de ce terrain et sans doute a prévu ce CP de longue date avec nos élus … qui ont fait semblant de lutter avec le Jura pour avoir la bulle. Même topo en Lorraine (harcholins) et qui sait à Poligny (à vérifier)
    http://www.societe.com/societe/snc-du-bois-des-harcholins-village-ii-503325664.html