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samedi 3 mai 2014 à 21:31

Nécrologie

Maurice Gagnard n'est plus !



 

 

 

Maurice Gagnard n’est plus !

 

 

C’est avec une profonde émotion que nous avons appris la disparition d’une figure montcellienne : Maurice Gagnard.

 

 

 

Maurice, « Momo » pour les intimes, était de ces gens qui ne pouvaient vous laisser indifférent ! Un homme de conviction, de débat, qui a toujours combattu avec coeur les causes qui lui semblaient justes ! Qui se battait contre tout ce qu’il considérait comme une injustice.

 

Maurice, nous l’avons connu en 1995, à notre arrivée à Montceau mais nous avons vite découvert que derrière le visage toujours affable, toujours souriant, se cachait un authentique humaniste. Militant communiste de la première heure, délégué CGT, il avait commencé sa carrière à la mine. Puis, il n’a pas tout à fait quitté cet univers lorsqu’il est entré à ce que les anciens appelaient « le chemin de fer » : les trains qui approvisionnaient le lavoir des Chavannes. A cette époque il était délégué mineur du lavoir !

 

Militant syndicaliste, c’était également un communiste convaincu. En 1995, il s’est retrouvé dans la majorité lorsque Didier Mathus a pris la ville. Il restera conseiller jusqu’en 2001. C’est à cette époque qu’il a enfourché ce qui allait devenir son « cheval de bataille » : la défense de l’hôpital. Ou plutôt des hôpitaux de la communauté urbaine Creusot-Montceau en créant le CODEF (Comité de Défense des centres hospitaliers Creusot – Montceau-les-Mines) dont il était le président. Un président actif, très actif devrions-nous plutôt écrire, qui « creusait » inlassablement ce dossier ; à tel point que, selon ses amis, il en connaissait plus sur ce sujet que bon nombre des spécialistes…

 

Maurice, pour en revenir à son engagement politique, était un des colistiers d’André Gillot, sur la liste présentée par le Front de Gauche, aux dernières élections municipales.

 

A ses enfants, petits-enfants et amis, nous présentons nos plus sincères condoléances.

 

 

Salut « Momo », on ne t’oubliera pas !

 

 

Annabelle et Pascal Berthier

 

 

 

Photo d’archives : Maurice Gagnard, président du Collectif de Défense des deux hôpitaux

 

 

 



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6 commentaires sur “Nécrologie”

  1. JuCr71 dit :

    Reposes en paix mon tonton et merci de t’être battu pour de justes causes jusqu’au bout.
    Juju

  2. astro71 dit :

    Un grand respect pour cet homme,qui était sincére dans ses idées et fidéle à ses opinions

  3. pommi dit :

    un grand homme et tant de convictions !
    une grande perte pour beaucoup de monde
    reposes en paix

  4. copernic dit :

    Sincères condoléances à toute la famille, à ses enfants dont il parlait sans cesse et ses petits enfants qu’il adorait avec leurs « petits bisous tout doux ».
Maurice c’était un coeur tendre, malgré son côté soupe au lait et même ses colères vont nous manquer à tous, c’est certain.
Nous perdons non seulement un militant, un homme de luttes, mais également un homme de coeur, profondément bon, profondément honnête. Il a toujours été là pour les plus démunis, toujours prêt a apporter son aide, jusqu’au bout de sa vie, malgré sa maladie, malgré sa fatigue.
Le vide laissé sera grand et le paysage politique et syndical, ne sera plus le même sans lui. Jusqu’au bout, il a épluché sans cesse, dans le moindre détail tous les dossiers qu’il avait en charge, rien ne lui échappait, il ne laissait rien au hasard, et le travail fait au sein du CODEF ou ailleurs était celui d’un expert.
Nos longues discussions vont me manquer, ton absence laissera un vide énorme, et plus rien ne sera comme avant. Je ne t’oublierai pas, et soit en paix, à présent, mon ami.

  5. blondin dit :

    Et oui c’était un homme de convictions et d’idées , toujours fidèle et sincère , dans un monde ou nos politiciens n’ont en majorité que leur nombril à défendre cela faisait du bien ! Pas toujours d’accord avec lui mais il imposait le respect tant ses combats étaient justes ! A sa famille et à ses amis sincères condoléances .

  6. Natchou dit :

    Le départ de Maurice va laisser un vide. Charge pour nous tous de poursuivre son combat de conviction. La défense des hôpitaux nous avait fait nous rencontrer, et j’espère que d’autres prendront sa relève ! Au revoir Maurice