«Mon terme était le 15 juin et j’avais d’ailleurs une visite jeudi matin», explique Amandine Bataillard… Une visite sans contractions.

 

 

 

 

«Elle sont arrivées vers 13h15, j’ai immédiatement appelé mon compagnon, car on m’avait dit de ne pas attendre». Sylvain Lamirault, qui avait pris son poste de magasinier chez Robot Coupe à Montceau, rejoint alors Amandine qui se trouvait chez ses parents à Saint-Vallier.

 

 

Et la Peugeot 206, conduite par le papa, prend la direction de la maternité de l’Hôtel-Dieu au Creusot. «Sur la RCEA, la route express, j’ai dit à Sylvain qu’on n’allait pas pouvoir aller au bout…».

 

 

Sylvain gare alors son véhicule près de la création artistique dédiée à l’Afrique du Nord, à la sortie des Alouettes. Il appelle les pompiers. «Ils m’ont passé le SMUR et comme ma femme avait perdu les eaux et que la tête du bébé sortait, ils m’ont guidé. Et c’est donc moi qui a effectué l’accouchement».

 

 

Sylina avait poussé son premier cri quand les pompiers sont arrivés pour prendre en charge ce bébé TGV né le jeudi 15 juin à 14h20. La maman et sa petite Sylina, prises en charge par les pompiers, ont été conduits à la Maternité de l’Hôtel-Dieu et se portent comme un charme.

 

 

Pour le plus grand bonheur d’Agathe, 3 ans et demi, qui a des yeux d’ange pour sa petite sœur. Sylina pesait 3,660 kilos et mesurait 50 centimètres. Son arrivée très rapide aurait sans doute pu être commentée avec brio par son grand-père paternel, speaker du FC.Montceau, dont le stade était à deux encablures de la Peugeot 206 dans laquelle Amandine Bataillard a accouché, sur le siège avant…

 

 

Originaire de Saint-Vallier, Amandine a un peu d’expertise pour ce qui doit être rapide, puisqu’elle est assistante administrative pour le compte du Mc’Do, établissement de restauration rapide à Montceau.

 

 

Sylvain lui est ravi. Originaire de Tours il a fait la preuve qu’avec quelques recommandations on peut mettre au monde son enfant. Même s’il concède qu’à la Maternité c’est beaucoup mieux et beaucoup moins stressant. Mais il n’est pas plus perturbé que cela, très heureux que tout se soit très bien passé.

 

 

Alain BOLLERY