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dimanche 1 février 2015 à 07:36

Faits-divers

Arnaques en tous genres



 

 

 

 Arnaques en tous genres 

 

 

 

 

Les victimes qui ont cru aux belles promesses n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.

 

 

 

 

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« Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Cette phrase que l’on prête à différents hommes politiques (Pasqua et Chirac notamment) aurait parfaitement sa place dans la bouche des petits malins qui vivent de la naïveté de bon nombre de nos concitoyens.

 

 

Et ce n’est pas Pascal qui dira le contraire ! Ce jeune homme, qui souhaite témoigner anonymement, ne comprend pas comment il a pu tomber dans un piège pareil. « En début d’année dernière, j’ai repéré une petite annonce sur le Bon Coin où un homme vendait la pièce que je recherchais depuis quelques temps pour ma voiture. Il la vendait 500 euros et j’ai trouvé le prix raisonnable ».

 

 

Après quelques mails échangés, où le vendeur explique qu’il est un passionné d’autos et qu’il possède une grande quantité de pièces détachées, de toutes les marques possibles et imaginables et qu’il les stocke dans son grand garage, où il s’adonne à sa passion.

 

 

Soit… De plus, le Mâconnais donne son nom, son adresse et son numéro de téléphone (plutôt rassurant, non ?) et Pascal envoie illico un chèque du montant de la vente, en toute confiance. Il attend impatiemment l’arrivée de son colis en retour. Une semaine, deux semaines, trois semaines s’écoulent et le paquet n’est toujours pas arrivé à destination.
« Je suis patient, mais là, je commençais sérieusement à m’inquiéter ! D’autant plus que le chèque avait été encaissé depuis belle lurette ! » se désole le Montcellien.

 

 

Et puis, un beau jour, l’homme prend le taureau par les cornes et appelle tout bonnement son vendeur. Très à l’aise, celui-ci, la main sur le cœur, lui jure ses grands dieux que le colis a bien été expédié en temps et en heure. Il ne l’a pas reçu ? C’est bizarre. Pascal lui demande alors de lui fournir la preuve de l’envoi, mais manque de pot, il ne l’a plus, il l’a égaré ! Egaré le récépissé de la Poste, mais pas le chèque, hein, apparemment.

 

 

Croyant encore à un simple retard (oui, la Poste a bon dos !), le jeune homme se donne quelques jours avant de bouger. Mais quinze jours après, pas plus de colis que de beurre en branche ! Ressentant la désagréable sensation de s’être fait écornifler, il décide alors de se rendre directement chez celui qu’il soupçonne à présent d’être un aigrefin. Mâcon, ce n’est pas si loin. Mais dans ce cas-là, pourquoi ne pas s’être déplacé pour aller chercher directement la pièce convoitée ? A sa décharge, quand on est honnête, on ne peux imaginer la fourberie de certains.

 

 

Bref, arrivé à destination, l’homme est bien là, droit dans ses bottes et réaffirmant, un tantinet énervé, qu’il a bien envoyé l’objet. Jetant un œil aux alentours, Pascal a beau scruter les abords de la maison, il ne voit ni le grand garage vanté par son vendeur, ni même une seule voiture dans la cour. Curieux…

 

 

De guerre lasse, lassé d’attendre son bien, il se décide enfin à déposer plainte au commissariat et porte l’affaire devant les tribunaux. En attendant, son budget est allégé de 500 euros et sa voiture toujours en carafe. S’ensuivent la valse des avocats, celui de l’arnaqueur et celui de l’arnaqué, pour aboutir à une décision de justice favorable au Montcellien. L’escroc doit rembourser et il a un an pour le faire, sinon, c’est le passage par la case prison. Seulement, quatorze mois après, on ne sait par quelles embûches, Pascal n’a toujours pas touché son dû et se maudit encore de sa naïveté…

 

 

Beaucoup plus grave est l’histoire de Serge et sa compagne Isabelle. L’histoire étant en cours, les victimes ne souhaitent pas témoigner à visage découvert. Mais ils veulent mettre en garde tous ceux qui comme eux, ont cru faire une bonne affaire.

 

 

Toujours sur le même site de petites annonces, le couple flashe sur un véhicule tous terrains, dont le prix (4500 euros) leur convient. Cette fois, les acheteurs potentiels se déplacent pour examiner le véhicule d’un peu plus près. Le vendeur leur fait l’article, contrôle technique et factures des réparations antérieures (minimes) à l’appui. Avec en prime la promesse que le véhicule est « nickel et fiable ».

 

 

L’affaire est donc conclue et le couple repart avec son acquisition, persuadé d’avoir fait une bonne affaire. Las ! Deux semaines après, première grosse panne et facture à la mesure de celle-ci, puisque s’élevant à 900 euros. Un mois après, re-panne et re-facture ! 1500 euros de réparation plus tard, force est de reconnaitre que la monture n’est pas au mieux de sa forme !

 

 

Qu’à cela ne tienne, le couple, après une énième panne, tente toutefois une sortie un peu plus longue que d’habitude et soudain, le véhicule tangue, zigzague, avant de s’échouer au fossé, coupé en deux !

 

 

Au final, le garagiste découvre, après démontage, très astucieusement dissimulé, un rafistolage au polystyrène, complété par du mastic, pour dissimuler que le pont arrière était gravement fissuré, les longerons et le châssis pourris jusqu’à la moelle !

 

 

Encore une fois, des poursuites ont été engagées, sans que le petit malin ne s’émeuve plus que ça, puisqu’il n’a pas daigné répondre au courrier recommandé de la victime. Et si Serge s’était tué ou avait tué quelqu’un avec ce véhicule trafiqué ? Dans son malheur, il n’en a rien été, mais combien de ces escrocs inconscients hantent la Toile et embobinent le chaland trop crédule ?

 

 

 

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Un vice caché qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques

 

 

 

Et dans la série « plus c’est gros, plus ça passe », l’histoire de ce couple âgé qui, désirant faire isoler sa toiture, voit un signe du ciel quand il est démarché par téléphone par un « commercial » qui lui propose de le rencontrer chez lui.
Le jour convenu, le commercial est accompagné d’un autre compère. Ils vantent la qualité de leurs travaux et cerise sur le gâteau, prévient les personnes cela ne va rien leur coûter car ils vont toucher des subventions pour cette isolation de la toiture. Que demande le peuple !

 

 

Tout heureux de s’en tirer à moindre frais, le couple se laisse endormir par le bagout des deux hommes. Qui leur présentent des documents (en blanc!) à signer « pour la banque ». Mais le jour de démarrage des travaux, les propriétaires de la maison voient débarquer deux ouvriers, dans un camion de location, avec du matériel de location… et un ballon d’eau chaude immense !

 

 

 

 

 

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Ils s’attachent donc à placer la laine de verre et expédient le boulot en deux temps, trois mouvements ! D’un autre côté, ils essaient de caser le ballon, avant de décréter qu’il ne tenait pas dans la pièce et qu’ils repasseraient le chercher plus tard…Hallucinant !

 

 

Et le meilleur était à venir puisque quelques jours plus tard, les malheureux ont reçu un échéancier d’un organisme de crédit très connu, pour la somme de 17 000 euros ! Devant leur affolement, le « commercial » appelé en urgence les rassure : cet argent, ils vont le recevoir bientôt (les fameuses subventions) et ils n’auront qu’à le reverser à l’organisme de crédit !

 

 

Sauf qu’un peu plus tard, l’organisme appelle le couple pour lui demander si les travaux étaient effectués, car elle ne pourrait payer « l’entreprise » avant que ceux-ci soient terminés. Heureusement, les victimes ont pu se défendre et attester de leur bonne foi, mais là encore, combien d’entre elles n’ont rien osé dire et se sont endettés à vie pour des travaux bidons ?

 

 

Moralité : il vaut mieux être trop méfiant que pas assez ! A ce jour, les escrocs sont de plus en plus inventifs. Ils se mettent au vert quelques temps, puis réapparaissent sous d’autres pseudos (pour internet) et vogue la galère…

 

 

Donc, tous ensemble, luttons contre ces escrocs et crions haut et fort :

 

 

 

 

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Et pour être plus forts dans cette lutte, vous pouvez, amis lecteurs, raconter ici votre histoire si vous avez été arnaqués…Un homme averti…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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2 commentaires sur “Faits-divers”

  1. moijedisca dit :

    bonjour
    pour l’anecdote, j’ai moi aussi été abusé par un arnaqueur malin , car objet( jamais vu!) de petite somme. A la police , on m’a dit « affaire commerciale, voir le tribunal de commerce ! qui m’a renvoyé à la gendarmerie ou ma plainte a été enregistrée mais avec le discours suivant: il n’y aura pas de suite car le procureur ne prends pas en compte en dessous de 200€!! les escrocs malins ont de beaux jours devant eux!!!!

  2. Daniel Z dit :

    Me concernant, deux tentatives d’escroquerie via leboncoin.

    Je ne m’étendrai pas, vous rentrez tentatives escroqueries leboncoin sur un moteur de recherche, c’est édifiant.

    L’affaire de la voiture tout terrain m’interpelle.

    Le contrôle technique est obligatoire pour protéger les acheteurs et éliminer les véhicules dangereux non ?

    Au vu de ce que je lis, pouvons nous avoir confiance en cette formalité ?

    Mais j’ai aussi trouvé, à toutes fins utiles :

    «  »La responsabilité des centres de contrôle

    En la matière, les centres agréés par l’administration sont garants de la fiabilité des contrôles qu’ils effectuent et lorsqu’ils commettent une faute dans l’exécution des opérations de vérification auxquelles il sont astreints, ils engagent leur responsabilité civile.

    Une faute pourra notamment être retenue lorsqu’on pourra établir qu’un défaut n’a pas été signalé dans le rapport de contrôle, aujourd’hui intitulé procès-verbal de contrôle, soit que la vérification pourra être considérée comme ayant été insuffisante (bien que s’opérant sans démontage), soit que l’un des points à vérifier aura purement et simplement été omis de l’examen.

    Dans ce cas, la responsabilité civile du centre pourra être mise en oeuvre non seulement par le propriétaire du véhicule mais également, notamment dans l’hypothèse d’un contrôle réalisé pour les besoins d’une vente, par l’acheteur lorsqu’il aura été trompé sur l’état du véhicule par un procès-verbal incomplet ou erroné. » »

    http://www.laurentmercie-avocat.fr/?cat=15

    Amitiés