Les réserves d’eau de la CUCM entretenues
5 millions d’euros de travaux en 2019 De nouveaux points d’eau exploitées dès 2032 ?
Le sujet de l’eau et des ressources en eau est pris très au sérieux par la CUCM . En effet, la CUCM ne possède pas de nappes phréatiques exploitables et exploitées à ce jour. En revanche, elle possède de nombreuses ressources d’eau de surface.
Dans un entretien avec Sylvie Lecoeur, Vice-présidence chargée du dossier, celle-ci s’explique sur les travaux à venir et précise quelques éléments sur les études prospectives annoncées récemment par David Marti, Président de la CUCM.
5 millions d’euros de travaux à Saint Sernin du Bois et la Sorme
Les réserves d’eau de la CUCM sont évaluées aujourd’hui entre 12 et 20 millions de mètres cube, sur lesquels 6 millions sont aujourd’hui nécessaires pour la consommation d’eau potable.
Ces réserves d’eau sont dispersées sur le territoire au nord de la CUCM et au sud avec la Sorme, la source la plus importante pour le bassin montcellien et le nord du territoire.
Et afin de sécuriser et pérenniser ces réserves, les retenues comme les barrages doivent être entretenues. En 2019, la CUCM a ainsi prévu des travaux sur le barrage de Saint Sernin du Bois, barrage qui a été achevé en 1922. Ces travaux devraient atteindre un budget de 4 millions d’euros. Des études et des investigations sont encore en cours afin de pouvoir déterminer s’il sera nécessaire de vider l’étang.
La Sorme sera aussi concernée par des travaux en 2019, à hauteur d’un million d’euros.
Des études lancées dès 2019
Que ce soit à Montceau-les-Mines ou sur le reste du territoire communautaire, la CUCM va lancer une étude prospective afin d’anticiper tout nouveau besoin en eau que ce soit pour des raisons climatiques ou autres.
Ainsi les lacs miniers feront partie des points d’eau étudiés aussi bien au niveau de la qualité de l’eau que de la quantité ou encore du renouvellement de celle-ci.
Sylvie Lecoeur a ainsi annoncé une ouverture de l’appel aux entreprises en 2019. La CUCM précisera aussi ses attentes dans un cahier des charges. Déjà l’entreprise retenue pourra s’appuyer sur des études plus anciennes menées sur le territoire. En tout état de cause, les études à proprement parler ne pourront démarrer dans le meilleur des cas qu’à la fin de l’année 2019.
De nouveaux points d’eau exploitées dès 2032 ?
Les études devraient se dérouler sur une à deux années selon les cycles saisonniers. Cela signifie que les résultats seront portés à connaissance de la CUCM en 2021 ou 2022.
Et si la communauté urbaine prenait la décision d’exploiter de nouveaux points d’eau, il faudrait qu’elle passe par de nombreuses étapes administratives et techniques : monter un dossier auprès des services de l’État, obtenir un arrêté préfectoral de prélèvement de l’eau, mise en place d’un périmètre de protection et mise en place d’un réseau de captage.
Tout cela pourrait prendre dans le meilleur des cas une dizaine d’années après l’obtention des résultats de l’étude et la prise de décision. Autrement dit, un nouveau captage d’eau ne pourrait être utilisé qu’à partir de 2032.
D’ici là, la CUCM compte sur les gestes des entreprises d’une part qui recycle davantage leurs eaux, et sur la baisse de la consommation d’eau des usagers d’autre part pour maintenir un niveau stable dans les prochaines années.
La CUCM pour sa part ferait aujourd’hui davantage attention aux plantes mises en terre par les services, privilégiant des végétaux moins gourmands en eau et le paillage pour réduire la consommation d’eau.
EM
