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samedi 29 novembre 2014 à 07:41

Cinémas Les Plessis (Montceau-les-Mines) – Voir la bande annonce !

Astérix « Le domaine des Dieux » ou le succès planétaire assuré de ce film très haute gamme



Absolument génial ! Astérix « Le Domaine des Dieux » est l’adaptation animée de la 17e bande dessinée des aventures du petit gaulois. C’est également l’un des albums préférés d’Alexandre Astier qui signe le scénario et la coréalisation de la neuvième adaptation en dessin animé de l’œuvre de René Goscinny et Albert Uderzo. A ce jour, la série BD compte 35 albums, traduits dans plus de 110 langues et dialectes, 355 millions d’albums ont été vendus à travers le monde. Cela représente 13 000 tonnes de BD, soit l’équivalent en poids de 13 millions de sangliers.

Les spectateurs les plus attentifs reconnaitront les voix de Roger Carel, Guillaume Briat, Lorent Deutsch, Alain Chabat, Elie Semoun, Géraldine Nakache, Laurent Lafitte etc.

Vraiment, ce film d’animation est imprégné de la « patte » du génial Alexandre Astier, qui manie l’humour décalé de façon magistrale. Les dialogues hautement drôles et les situations incroyables de ce nouvel opus en font une comédie irrésistible. A voir de toute urgence….

 

Secrets de tournage

 

Il s’est écoulé 4 années entre l’annonce du projet par son scénariste et coréalisateur Alexandre Astier et la sortie dans les salles obscures d’Astérix – Le Domaine des Dieux.

 

Si Albert Uderzo admet avoir vu quelques films américains utilisant la 3D, il avait peur que cette technologie ne fasse pas ressortir les expressions et émotions de ses héros. C’est donc avec une certaine appréhension qu’il assista aux tests. Il commente : « Après plusieurs mois de tests de modélisation informatique et d’animation, j’ai finalement été convaincu par le travail du jeune réalisateur Louis Clichy et du directeur d’animation Patrick Delage. Leur personnage d’Obélix était formidable et j’ai senti que la technologie était maintenant suffisamment au point pour faire un très grand film des aventures d’Astérix en 3D Relief. »

 

Louis Clichy et Alexandre Astier ont rendu les Gaulois plus cupides et moins intouchables. Clichy précise : « On a fait d’Obélix une sorte de héros à la Hercule dans le regard de l’enfant. On voulait aussi rendre Astérix un peu défaitiste, et c’était d’autant plus intéressant que c’est difficile de jouer avec ce personnage emblématique. Les Gaulois constituent certainement le groupe le plus intéressant du film, ils se laissent happer par la petite mondialisation qui s’opère devant chez eux. Après leur cupidité et leur petite lâcheté, on a voulu qu’ils aient une vraie rédemption au final, et c’est cela qui les rend vraiment empathiques et touchants. »

 

La volonté de Louis Clichy était de respecter au maximum les dessins d’origine d’Albert Uderzo. Si la tâche de passer de la version papier au design numérique et 3D paraît ardue, les dessins d’Uderzo avaient déjà beaucoup de matière et de relief, ce qui facilita le travail des animateurs. Il ne restait plus qu’à amener de la cinématographie et du mouvement aux personnages pour leur donner vie.

 

Si Roger Carel reprend pour la neuvième fois le rôle d’Astérix, son (enveloppé) compère tailleur de menhir change d’interprète. Guillaume Briat (inoubliable Burgonde de la série Kaamelott) succède ainsi dans le rôle d’Obélix à Jacques Morel, Pierre Tornade et Jacques Frantz. Il est d’ailleurs amusant de constater que les adaptations animées des aventures gauloises connaissent des évolutions de casting inverses des adaptations live : ainsi, l’Astérix « live » a régulièrement changé (Christian Clavier, Clovis Cornillac, Edouard Baer) là où l’Obélix « live » est resté le même (Gérard Depardieu). C’est l’inverse en animation, avec un Astérix fidèle au poste et plusieurs Obélix.

 

D’emblée, Philippe Rombi et les réalisateurs se sont mis d’accord : hors de question de proposer une musique trop enfantine. Le compositeur se souvient : « On souhaitait une partition plus ample et, dans les rêves de gosses de Louis et d’Alexandre, on allait pouvoir se référer à John Williams, Jerry Goldsmith ou Alan Silvestri, — autrement dit, une musique symphonique issue de l’héritage de Ravel, Tchaïkovski, Prokofiev ou encore Stravinski. Ayant souvent eu l’occasion de composer pour de grandes formations symphoniques, cela faisait aussi partie de mon univers, de certaines couleurs de ma palette, et nous n’avons pas eu de mal à nous comprendre sur la tonalité à adopter

 

 

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