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mardi 3 mars 2015 à 06:03

C’est arrivé un 3 mars… (Voir la vidéo)

1976 : suicide de Pierre Molinier !



Heureusement que Wikipédia (l’encyclopédie libre) est là car nous aurions oublié qu’un 3 de ce mois est décédé :

 

PIERRE MOLINIER 02 03 15

 

 

Photo : http://mamellesdetiresias.blogspot.fr/2013/08/pierre-molinier-1900-1976-ii.html

 

 

« Pierre Molinier est un photographe, un peintre et un poète français né le 13 avril 1900 à Agen et décédé par suicide le 3 mars 1976 à Bordeaux.

 

 

Il est surtout connu pour ses tableaux érotiques et pour ses photomontages, mises en scène de son propre corps et autoportraits travestis, où s’expriment son culte de l’androgynie et son fétichisme des jambes.

 

 

Son œuvre singulière et énigmatique a influencé, au début des années 1970, les artistes européens et nord-américains du Body Art, et continue de retenir l’attention des artistes, des critiques et des collectionneurs d’aujourd’hui.« 

 

C’est ainsi que commence le portrait de ce personnage un peu « sulfureux » mais ô combien attachant si l’on veut s’intéresser de près à sa démarche en général !

 

Vie et œuvre

« En 1919, Pierre Molinier s’établit à Bordeaux comme artisan peintre — il exercera ce métier de peintre en bâtiment jusqu’en 1960. Passionné par le dessin et la peinture, il pratique la peinture artistique en parallèle. »

 

Passons directement à ce qui nous « intéresse » :

 

Érotisme et mise en scène du corps précurseurs de l’art corporel

 

« À partir des années 1960, Pierre Molinier se consacre entièrement à son œuvre plastique et photographique, notamment aux autoportraits par un procédé de photomontage.

 

Son procédé consiste à prendre des photographies de lui-même apprêté – épilé, maquillé, souvent masqué d’un loup et vêtu de quelques accessoires noirs : guêpière ou corset, gants, bas et escarpins à talons aiguilles, parfois voilette ou résille ou chapeau haut-de-forme – ainsi que des photographies d’amis et des clichés de mannequins, puis à découper les silhouettes ou des éléments de corps et à les recomposer dans une photographie finale du collage, image idéale de lui-même.

 

 

Pierre Molinier se concentre sur son propre corps et son œuvre se voue entièrement à l’érotisme. En témoignent un court-métrage de Raymond Borde en 1962 (Molinier, 21 min.), qui sera projeté publiquement en 1966, et un entretien réalisé par Pierre Chaveau en 1972 publié en 2003.

 

 

En 1974, Pierre Molinier participe à l’exposition Transformer. Aspekte der Travestie qui a lieu au Kunstmuseum de Lucerne (Suisse). À la suite de cette exposition, Molinier prend contact avec l’artiste Luciano Castelli dont il réalise, à Bordeaux, une série de photographies. L’année suivante, il rencontre Thierry Agullo, un autre jeune artiste qui devient, en même temps qu’un ami intime, le modèle privilégié de deux autres séries : la première sur le thème de l’indécence ; la seconde, sur le thème de l’androgyne, constituée de 60 clichés de Thierry Agullo en Thérèse pris fin février 1976.

 

 

Le 3 mars 1976, Molinier se donne la mort d’un coup de revolver.« 

 

Pour lire l’article complet :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Molinier

 

Signé : un érotomane invétéré même s’il ne partage pas le goût de ce créateur !

 

 

 


Les jambes de Saint-Pierre par La_Scam

 

 

 

 

 

 

 

 



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