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mercredi 1 avril 2015 à 06:35

C’est arrivé un 1er avril… (Voir NOTRE vidéo)

1983 : entrée en vigueur de la retraite à 60 ans en France !



Selon Wikipédia (l’encyclopédie libre) ce jour est en 1983 : entrée en vigueur de la retraite à 60 ans en France.

 

cgt paris 04061410

 

 

Photo d’archives : https://montceau-news.com/montceau_et_sa_region/192141-manifestation-des-retraites-a-paris-du-mardi-3-juin-2014-social.html

 

 

Cela étant, Wikipédia consacre un très long article consacré à la retraite dans différents pays mais, pour notre part, nous avons choisi de nous intéresser, évidemment, à :

 

En France

« La retraite par répartition est l’héritière des systèmes d’assurance mutuelle entre travailleurs, adossés aux syndicats. Mais jusqu’en 1936, il n’y avait pas de revendication forte pour la mise en place d’un régime légal commun, comme institué en Allemagne à la fin du xixe siècle. La CGT elle-même, puissante à l’époque, préférait une augmentation de salaire immédiate plutôt qu’une hypothétique retraite, parce que l’âge d’accès à cette retraite serait de 65 ans tandis l’espérance de vie moyenne des ouvriers était d’environ 50 ans<, et que les rares vieux invalides pouvaient être pris en charge par des caisses professionnelles, qui s’étaient développées parallèlement aux syndicats et avec les mêmes hommes au cours du xixe siècle.

 

Des accords professionnels, par branche voire par entreprise (comme à la SNCF), mettaient en place des règles, telles qu’un âge de départ et, surtout, une cotisation des employés avec contribution de l’employeur.

 

 

D’autre part, ce n’est qu’avec la forte inflation et la crise économique des années 1930 que les systèmes de retraite par capitalisation ou épargne montrent des limites.

 

 

Le régime de Vichy reprend l’exemple allemand, celui de Bismark pour la stabilité sociale (garantir une retraite à l’ouvrier pour l’associer à l’ordre social et couper l’herbe sous le pied des révolutionnaires) et celui d’Hitler pour le contrôle des syndicats (prendre le contrôle de leurs ressources financières) : par la loi du 14 mars 1941, le secrétaire d’État au travail René Belin institue la retraite par répartition.

 

 

La nouvelle IVe République en garde certains principes, mais les branches professionnelles reprennent leur autonomie : à côté du nouveau régime général, les régimes spécifiques sous contrôle paritaires (égalité employés-employeurs) perdurent et même se développent.

 

 

Cette autonomie reste possible tant que les caisses sont financièrement saines, mais elle ne résiste pas à la montée du chômage et surtout au choc démographique : conçu pour consommer la totalité des ressources apportées par le plein emploi en faveur de retraités peu nombreux, le système devient déficitaire et cesse d’être réellement par répartition. La croissance molle ne permet plus d’absorber spontanément la hausse de la somme des pensions promises, et la voie de la hausse des cotisations est bloquée par le chômage qu’elles provoquent. Le choix de recourir à l’emprunt creusent le « trou de la sécu », et il faut faire appel au contribuable. L’État, qui a lui-même contribué à la dégradation des comptes, se pose en sauveur, mais désormais les flux monétaires de la sécurité sociale seront soumis à une loi spécifique, en échange de quoi l’État met à contribution le contribuable via la CSG et la CRDS.

 

Le système par répartition est prépondérant en France, il est géré par une quantité d’organismes dits Caisses de retraite ou Caisses d’assurance vieillesse, avec deux étages.

 

 

– la retraite de base des salariés (à l’exception des fonctionnaires d’état) est assurée par l’ensemble des caisses sous l’égide de la sécurité sociale (ou retraite du régime général). Les cotisations sont abondées par des subventions de l’État, elles-mêmes alimentés par des impôts créés pour ce motif (une partie de la CSG et de la CRDS).

 

– des caisses paritaires pour la retraite complémentaire des salariés ou des cadres ou plus généralement professionnelles pour les travailleurs indépendants[réf. nécessaire] alimentées par des cotisations portant sur la part des revenus dépassant le plafond de la sécurité sociale (3 086 € mensuels en 2013).

 

En 2010, le gouvernement français qui avait prévu une simple réflexion en vue d’une réforme ultérieure (après 2012), avance son calendrier sous la pression de la crise et fait passer une loi réformant le système en faisant passer l’âge légal de départ à la retraite de 60 ans à 62 ans.

 

 

En 2008, la part du PIB consacré au financement des retraites était de 13,8 %. Mais le ratio actifs cotisants/retraité est passé de 4 en 1960 à 1,8 en 2010 ; et il serait de 1,2 en 2050. Par ailleurs, force est de souligner qu’à 60 ans, l’espérance de vie moyenne est de 82 ans. La réforme proposée en 2010 sur le départ à la retraite à 62 ans permettrait de réduire le déficit des cotisants, de 15 milliards d’€ en 2020 sur 40 et de 37 milliards en 2050 sur 97….« 

 

Pour lire l’article complet et surtout les nombreux renvois, cliquez sur :

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Retraite_(%C3%A9conomie)

 

Signé : un farouche défenseur de la retraite à 60 ans !

 

 

 


Retraite : environ 2500 manifestants à Montceau… par montceaunews

 

 

 

 

 



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