Deux sociétaires de la Société Creusotine des beaux-arts, et de l’Atelier de Montceau les mines exposent depuis le 2 mai à l’Embarcadère.

 

 

Deux femmes répondant phonétiquement au même prénom. Denise et Denyse.

 

Une creusotine pur jus et une vosgienne pure liqueur de sapin devenue Mont saint vincinoise, ont joint leurs œuvres pour une déclinaison équilibrée malgré la différence de styles.

 

 

La première, Denise Buffenoir, est une artiste confirmée, connue et reconnue, exposée dans la région, mais aussi en Allemagne (Blieskastel), à Balaruc (2013, expo peinture et Chanson. Son style que certains nomment académique respire la douceur, le pastel et la rondeur. Ses tableaux peuvent trouver leur place dans toutes les demeures d’amateurs et tout un chacun peut apprécier sa manière. Ce que l’on appelle en étant certain de ne pas se tromper : une valeur sure.

 

 

La seconde, Denyse Geschlecht, ancienne institutrice, une femme très réservée, on la sent ultra-sensible, qui a derrière elles quelques expos collectives et une individuelle au Mont Saint Vincent est une artiste en développement. Elle participe aux ateliers de la SCBA depuis 5 ans et à L’Atelier depuis un an. Son style interroge, fait naviguer l’esprit, ses coloris sont chauds et vifs. Les femmes dans les portraits ont la tête penchée et une vraie parenté avec celles de Modigliani. Tout est courbe et tout est dans la suggestion.

 

 

Ces deux artistes n’avaient encore jamais monté une exposition ensemble. C’est l’Atelier de Montceau qui les a invitées. Bonne initiative.

 

 

Samedi dernier il y a eu beaucoup de monde et la semaine aussi. La ville a entendu ouvrir plus ses locaux aux expositions, et en visitant celle-ci on se dit qu’elle a raison. De l’autre côté du hall de l’embarcadère, sur l’autre mezzanine Sept et plus expose aussi, dans d’autres styles. C’est agréable de pouvoir visiter les deux les après-midi ou le Week-end.

 

 

Ce samedi soir après une bonne semaine elles partagent leurs impressions, on sent une réelle complicité. Demain elles dépendront leurs toiles des cimaises en attendant de revenir devant le public dans d’autres circonstances et bien sûr dans nos colonnes.

 

 

Gilles DESNOIX