« Plus d’un 1/2 siècle de résistance

 

des Femmes en Bourgogne »

 

la résistance au passé comme au présent!

 

 

Ce week-end, la Bourgogne accueillera une réunion du Collectif National Femmes Solidaires ; mais c’est dés ce vendredi soir que le Comité départemental recevait au sein du bâtiment du Syndicat des Mineurs à Montceau-les-Mines, à l’occasion de son exposition sur le thème « Plus d’un demi-siècle de résistance des Femmes en Bourgogne ».

 

 

Cette exposition retrace les histoires de femmes qui ont marqué la résistance, comme notamment Mireille Mallet, à qui son fils a prêté sa voix ce soir pour un témoignage plus qu’émouvant, ou encore de Lucie Aubrac. Des femmes toutes plus nombreuses les unes que les autres, qui étaient alors infirmières, combattantes, agents de liaison. Des femmes engagées, dont le parcours est encore bien trop souvent passé sous silence ou à peine murmuré aux oreilles de celles et ceux qui façonnent aujourd’hui le monde demain.

 

A travers des associations, telles que Femmes Solidaires, ces femmes du passé reviennent délivrer leur message d’engagement, de témérité et de courage aux générations actuelles. Elles viennent rappeler aux femmes – de tout âge, de toute origine, et de toute culture – ce que « résister » et « ne jamais abandonner » signifient.

 

Sabine Salmon, présidente nationale de Femmes Solidaires, y a fait référence lors de son intervention ce soir : elle a en effet rappelé à très juste titre que lorsqu’une idée paraît juste, il est essentiel de la défendre.

 

Se battre pour des idées et des causes justes, se battre pour et avec les femmes tant au niveau national qu’international (Femmes Solidaires bénéficie d’un statut consultatif aux Nations Unies), se battre pour un accès égal à l’éducation, se battre contre la discrimination et les violences physiques et morales, tel est le quotidien de l’association féministe.

 

Marie-Claude Jarrot a rattaché le travail de Femmes Solidaires à 2 axes majeurs: le premier est la solidarité, une valeur particulièrement féminine – si l’on se fie à l’une des dimensions culturelles développées par l’anthropologue italien Hofstede – qui implique le don de soi et le service aux autres à travers diverses ressources intellectuelles comme, entre autre, le dessin ou l’écriture ; le second est le progrès vers la liberté, l’égalité et l’évolution positive des droits des femmes.

 

Madame le Maire a insisté plus tard sur la nécessité de « ne jamais lâcher prise » et de « dénoncer » tout acte ou parole ou fait allant à l’encontre des droits fondamentaux, déjà mentionnés par les femmes du camp de Ravensbrück avant même la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 : les droits à la vie, à la dignité personnelle et à la liberté.

 

Certes, certaines régions du monde ont un plus long chemin à parcourir que la plupart de nos sociétés occidentales. Cependant, les inégalités entre les hommes et les femmes et les considérations faisant de la femme l’image réduite de l’homme persistent dans ces pays que l’on qualifie aujourd’hui de « développés ». Quelle ironie lorsque l’on sait que l’égalité n’a été atteinte absolument nul part sur la planète  – aucun pays ne peut aujourd’hui se vanter d’avoir concrétiser ce grand et beau concept qu’est l’EGALITE.

 

Mais en coopérant avec tous – hommes et femmes, noirs et blancs, jeunes et personnes plus âgées – en améliorant l’accès à l’éducation, en informant les nouvelles générations, en leur apprenant, en leur enseignant, en communiquant, le monde pourra petit à petit progresser vers cet idéal, qui espérons le, un jour n’en sera plus un, mais se sera transformé en une réalité. Continuons le combat, continuons à résister.

 

 

Marie