Mme Frizot, Maire-adjointe à l’Education et à la Petite enfance, Vice-Présidente du Conseil Départemental, représente la ville et Mme Jarrot retenue par d’autres obligations. Après la présentation par Elodie Gauthier et les enfants concernés par le travail autour du journal de l’école Jules Verne, c’est à cette élue, enseignante de profession, que revient le discours officiel.

 

 

« L’ensemble des travaux dans le cadre du Projet de réussite éducative feront l’objet d’une présentation très officielle en Mairie. Je félicite les enfants pour la qualité du travail fourni. Mais en fait c’est normal car Elodie est une perle, nos services peuvent être fiers de la compter dans leurs rangs. Madame le Maire et moi sommes très attentives à la réussite du PRE. Toute la majorité municipale est impliquée dans ce programme et pour sa réussite. Si le journal n’a pas encore été édité c’est parce que les services municipaux de la communication travaillent comme dans n’importe quel organe de presse, un bon à tirer ne peut être accepté et donner lieu à un tirage que lorsque les corrections sont terminées, la pagination effectuée et validée, toutes les photos fournies et positionnées. Or là le document n’est pas encore définitivement terminé. »

 

 

 

L’enseignante perce sous l’élue et ses compliments ne laissent pas les enfants indifférents.

 

 

 

Les rédacteurs, véritables journalistes en herbe, viennent face au public composé des parents, de l’équipe pédagogique et des responsables du PRE.
A noter la présence de Mme Gisèle Bouttet, de la Mère en Gueule. Elle, que tout le monde connaît, est là parce que c’est à la fois l’ »experte » qui a permis aux enfants de travailler sur leur projet de journal dédié au quartier du Bois-du-Verne et à son passé minier, mais aussi la conseillère technique sur la réalisation et la pagination de ce genre de document. Et elle va tout de suite vers l’excellence, comme d’habitude.

 

 

 

Elodie Gauthier, comme à chaque fois présente le projet, sa réalisation, explique l’exposition des documents. L’assemblée l’écoute avec attention. Elle est aidée en canon à deux voix par la coordinatrice du projet, Isabelle Arnoux. Puis chaque enfant, selon sa sensibilité, et surtout en essayant de vaincre l’émotion, vient expliquer ce qui a été fait, comment, pourquoi et avec qui.

 

 

 

Ils font songer à un poème de Raymond Queneau, oui, je sais nous sommes chez Jules Verne, ben tant pis voila du Queneau :

 

 

 

L’écolier

J’écrirai le jeudi j’écrirai le dimanche
quand je n’irai pas à l’école
j’écrirai des nouvelles j’écrirai des romans
et même des paraboles
Je parlerai de mon village je parlerai de mes parents
de mes aïeux de mes aïeules
je décrirai les prés je décrirai les champs
les broutilles et les bestioles
puis je voyagerai j’irai jusqu’en Iran
Au Tibet ou bien au Népal
et ce qui est beaucoup plus intéressant
du côté de Sirius ou d’Algol
où tout me paraitra tellement étonnant
que revenu dans mon école
je mettrai l’orthographe mélancoliquement

 

 

 

C’est bientôt les vacances (les cahiers au feu et la maîtresse au milieu !!), mais ce n’est pas la fin de l’aventure commencée il y a deux ans. Beaucoup de gens y croient et s’investissent à fond.

 

 

Nous retrouverons Elodie et ses journalistes en herbe l’an prochain. Félicitation déjà pour ceux de cette année.

 

 

Gilles Desnoix