« L’affaire a fait grand bruit » dans les pages du quotidien local, il y a peu mais les deux salariées en question ont tenu à nous rencontrer pour donner leur point de vue.

Cette rencontre s’est faite en présence de Marie-Claude Jarrot, maire de la ville, qui les a reçues par deux fois en août dernier.

« Nous avons l’impression d’avoir été instrumentalisées et nous craignons, aujourd’hui, de ne plus pouvoir retrouver de travail.. » nous ont confiées d’emblée ces deux salariées qui ont accepté de poser à visage découvert mais ne souhaitent pas que l’on cite leur nom. Et celles-ci de poursuivre : « nous n’en voulons pas du tout au docteur Dubreuil qui, comme vous le savez, a du cesser son activité pour raison de santé… Si nous sommes allées aux Prud’hommes, dites-vous que c’est la procédure normale et qu’il y a pour tous les salariés un délai entre le moment où ils doivent cesser leur activité et leur prise en charge par une caisse spéciale. Nous avons pertinemment que ces deux mois de salaires nous serons versés mais comme pour toutes les personnes, se retrouvant au chômage, on sait qu’il y a ce délai… Tous les jours, des dizaines de personne se retrouvent, malheureusement, dans notre situation, il n’y a donc là rien d’exceptionnel… »

Pour madame Jarrot, une question se pose (mais la réponse est sans doute dans la question même) : « pourquoi avoir mélangé : activité professionnelle de monsieur Dubreuil et ses activités politiques ?… 

En tout état de cause, ces deux femmes nous ont réaffirmé qu’elles n’avaient aucun grief à l’encontre de leur ancien employeur, malheureusement contraint par la maladie, de cesser toute activité professionnelle.

Annabelle Berthier