1er Gala du Handicap à l’Embarcadère
Solidarité et émotion étaient au rendez-vous malgré un public restreint
La première édition du Gala du Handicap, a eu lieu ce dimanche à l’Embarcadère. Malgré un public moins nombreux que celui attendu, il s’est déroulé dans une atmosphère où l’émotion était certes bien présente, mais aussi dans la joie et la bonne humeur eu égard au programme proposé.
Il faut dire que la marraine de ce premier gala n’est autre que Lilou, cette petite fille née avec de graves lésions cérébrales, il y a maintenant huit ans et demi, suite à une hémorragie dans le ventre de sa maman. Et dont les parents ont créé l’association « Tous pour Lilou ». Il s’agit pour la fillette, de pouvoir bénéficier de la méthode de Biofeedback qui ne se pratique qu’aux Etats-Unis. Deux fois par an, durant quinze jours, ses parents l’y conduisent et ils s’accordent à dire que les progrès de Lilou sont manifestes après chaque séjour là-bas.
Le gala a donc commencé par une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de Paris, puis Mme Jarrot, maire de Montceau, a pris la parole pour rappeler que ce gala du handicap était une idée du regretté Eric Dubreuil, récemment disparu. « Il s’est beaucoup battu pour que cette manifestation voie le jour et serait heureux de voir le résultat ». Manifestement, l’ombre du Dr Dubreuil planait sur l’assistance, tandis qu’un diaporama le montrant en compagnie des parents de Lilou défilait sur l’écran.
Mme Jarrot était accompagnée, entre autres, de Josiane Bérard, nouvelle conseillère santé, qui s’est donnée pour ligne de conduite de continuer l’œuvre de son prédécesseur. Ce sont ensuite les parents de Lilou qui ont expliqué l’histoire de leur fille, ses progrès et leur immense espoir de voir un jour Lilou marcher et devenir une petite fille (presque) comme les autres.
Le rideau s’est levé sur un court-métrage produit par quelques membres du ciné Caméra Club de Montceau. Et qui met en scène la famille proche de Lilou, leur histoire et les différentes étapes qu’ils traversent en se serrant les coudes. Derrière la caméra, Camille Raineau, René Clément et Boleslaw Goska pour filmer ces moments émouvants. Au montage, le président Roland Quenouille, qui livre : « Nous avons tourné durant une heure et demie à Génelard chez les parents de Lilou, il y a environ un mois ». Ajoutant : « La difficulté a été de réduire ce tournage à 15 mn, car il a fallu couper des scènes, des morceaux d’interview et cela n’a pas été facile, car tout était intéressant.
De plus, l’émotion était forte et même pour nous, cela n’a pas été facile à vivre ». Quoi qu’il en soit, le résultat a été, comme d’habitude à la hauteur des espérances du club. Un reportage bien ficelé, qui a apporté un éclairage nouveau aux personnes qui ne connaissaient pas, ou peu, l’association « Tous pour Lilou ».
L’objectif étant, le public l’a bien compris, d’aider à financer les voyages de la petite fille et de ses parents aux Etats-Unis, mais aussi en Espagne où elle bénéficie d’une autre méthode, tout aussi efficace, mais différente.