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jeudi 10 décembre 2015 à 06:24

Embarcadère : Noel solidaire et intergénérationnel

Bidouille et coquillette, rire et goûter



 

 

Ce mercredi 9 décembre à l’embarcadère à 14h30 entre 5 à 600 enfants et adultes occupent les sièges de la salle de spectacle. Les élus ouvrent les réjouissances sur scène, avec au micro Mme le Maire Marie-Claude Jarrot, entourée de ses collègues Marie Noëlle Laforest, Marie-Thérèse Frizot, Josiane Bérard, Martine Kahouadji, Daniel Perrigueur, et Mme Grillet Directrice du Pôle Solidarités.

 

Pourquoi les élus ? Parce que la ville de Montceau a organisé cet après-midi convivial avec un spectacle. C’est un après-midi intergénérationnel pour les familles accompagnées par le pôle solidarité, la régie inter-quartiers, les associations solidaires. Sont invités aussi les enfants des accueils de loisirs et les résidents du foyer des peupliers.

 

 

Madame le Maire se dit heureuse de se trouver là pour ce goûter intergénérationnel, « il y a derrière ce mot, l’idée, la notion du « vivre ensemble ». Dans une époque où l’on préfère peut être ce qui nous sépare ou nous oppose à ce qui nous rassemble ou nous réunit, je veux dire que de tels rendez-vous sont des occasions de nous retrouver d’une ambition commune. »

 

S’adressant directement aux personnes présentes « vous êtes ceux qui font Montceau, c’est-à-dire des familles, des couples, des personnes seules qui fréquentent le trait d’union, le foyer des Peupliers, le CCAS ou encore l’épicerie sociale. C’est-à-dire des enfants, des jeunes des centres de loisirs qui seront bientôt en vacances scolaires, c’est-à-dire des usagers des associations caritatives qui existent dans notre ville et qui sont si utiles. Je veux parler des restos du cœur, de la régie inter quartiers ou encore du secours catholique. »

 

Elle explique la mise en place du Conseil municipal Jeunes et du Conseil des sages. C’est un des volets de l’intergénérationnel.

 

Mais les gosses dans la salle s’impatientent, Madame le Maire en a conscience « je ne serai pas plus longue chers amis et avant de vous laisser savourer le spectacle, je veux remercier chaleureusement tous ceux qui ont rendu possible ce moment convivial. »

 

Elle remercie la Présidente du CCAS Josiane Bérard, ses collègues élues et élus, les agents du pôle solidarité et leur directrice Mme Grillet, les agents du service de la vie associative, les bénévoles de l’épicerie sociale, les responsables des grandes enseignes commerciales pour leurs dons et l’association Photo Vidéo reportage.

 

Un moment émouvant lorsqu’elle évoque le souvenir du Dr Dubreuil.

 

 

Pour conclure elle informe la salle qu’une grande joie lui est arrivée, elle est grande mère depuis hier soir du Petit Paul, son premier petit enfant. Après les applaudissements, le spectacle commence.

 

 

Comment dire…Une Madame loyale se retrouve sans clown, pourtant prévu au contrat…ça commence mal non ?!? Avec le concours ardent des enfants elle obtient un clown de remplacement qui boum tombe du ciel en scooter spatial. Et pas n’importe qui… Bidouille la ratatouille, clown intérimaire qui vient du Gratémoila. Késako le Gratémoila ? Le pays des clowns entre l’Amérique du nord et l’Amérique du sud. Ils sont là pour éviter que les deux parties du continent se déchirent. Ne cherchez pas comme des forcenés sur la mappemonde, c’est dans l’univers du rêve que ce pays existe.

 

 

Les enfants sont sous le charme, mais pas dupes, il est un peu bizarre ce clown, un peu béta. Mais il sait jouer de la musique avec une pompe à vélo cachée dans une chaussette. En fait c’est un clown à vent, enfin à instruments à vent, pompe à vélo à tirette, accordéon, cornemuse. Un clown un peu timbré qui sonne des clochettes…en plus il chausse du 75 et à une pièce en forme de cœur au fond de son pantalon pour cacher un trou.

 

Puis il enchante la salle avec des marionnettes qui dansent avec beaucoup de sentiment et émeuvent la foule. Et voilà qu’il retrouve sa compagne Coquillette qu’il a laissée seule pendant de nombreuses années parce qu’il cherchait un tournevis. On nous l’a dit, il a été bercé un peu trop près du mur…

 

Les réactions des enfants vous laissent à l’âme une nostalgie éprouvante de ces moments où nous croyions encore à l’enchantement et à la bonté du monde.

 

 

Un père Noël, appelé à renfort de cris et de chansons par les enfants, descend depuis le haut des gradins. Il faut quand même constater que le traineau n’arrange en rien l’arthrose. On sent le poids du froid et des millions de kilomètres en plein air derrières des rennes dans la démarche du père Noël qui descend les escaliers. Mais l’enthousiasme des enfants doit lui réchauffer ses articulations grinçantes.

 

 

Il entraine jeunes et vieux au goûter face auquel il trône en recevant les lettres des enfants qui se font photographier sur ses genoux.

 

 

Un après-midi fabuleux entend-on de part et d’autre au milieu des cris et des courses de gosses qui s’étalent à droite à gauche sur le parquet.

 

 

C’est un Noël solidaire et convivial qui réunit autour de la joie, voire le bonheur, des gens pour qui la vie ne sourit pas tous les jours.

 

 

Gilles Desnoix

 

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