Bruno Silla nous ayant envoyé le même texte mais en français et en italien, nous ne résistons pas eu plaisir de mettre les deux versions en ligne mais en deux articles bien séparés.

 

Notre façon, à nous de contribuer au développement de cette langue latine, enseignée par M. Bruno Silla à Montceau. Pour en savoir plus sur ces cours, recherchez les articles déjà consacrés à ce sujet.

 

La version française, donc :

 

 

« Les Italiennes et les Italiens sont appelé(e)s à approuver ou rejeter les modifications apportées à la Constitution promues par le Gouvernement Renzi et approuvées par le Parlement en avril dernier, sans avoir atteint la majorité des deux tiers des membres nécessaire pour la promulgation immédiate. Cette loi est donc soumise à référendum populaire constitutionnel comme prévu par la Constitution. Pour l’étranger la fiche électorale remplie doit parvenir au Consulat général de Lyon avant le 1er décembre 2016.

 

 

Les principales modifications sont en synthèse les suivantes: La Chambre des députés deviendra l’unique assemblée législative ordinaire et maintiendra seule le pouvoir de voter la confiance au Gouvernement. Au Sénat, réduit de 315 à 100 membres non élus au suffrage universel, resteront certaines compétences: réformes constitutionnelles, traités internationaux, lois électorales des collectivités locales et celles sur les référendums. En outre chaque projet de loi approuvé par la Chambre sera transmis au Sénat. Le Président de la République sera élu par les 630 députés et par les 100 sénateurs. La Cour constitutionnelle sera élue non plus par le Parlement, réuni en séance commune, mais séparément par les deux chambre. Les lois qui concernent l’élection des parlementaires pourront être soumises au jugement préventif de légitimité de la Cour constitutionnelle. Seront supprimés le Cnel (Conseil national de l’économie et du travail) et les Départements. Des nombreuses compétences, actuellement confiées aux Régions, seront reprises par l’Etat.

 

 

Le but de cette révision de la Constitution est de donner plus de pouvoirs au Gouvernement (vote de confiance, procédure législative, compétences de l’Etat) en réduisant les pouvoirs du Parlement, institution centrale de la démocratie représentative. Avec la nouvelle loi électorale, qui donne un fort avantage au parti gagnant, le Gouvernement tendra vers plus de stabilité mais le Parlement ne sera plus représentatif du peuple d’une manière proportionnelle.