16 janvier 1958 : une date de deuil et de larmes, une date de mémoire aussi.

 

C’est pour cela qu’en ce matin gris, froid et humide du lundi 16 janvier 2017, des hommes et des femmes sont présents devant le monument aux morts de la Mines.

 

 

Bientôt 60 ans et le souvenir est vif encore, jalon d’une histoire marquée par les drames souterrains, les luttes au jour, la solidarité tout le temps et l’âme montcellienne, du bassin minier, trempée dans cet acier dur et inoxydable.

 

 

16 janvier 1958 : 35 morts ou blessés. La catastrophe de Plichon est meurtrière, avide de victimes, de vies sacrifiées.

 

 

60 ans l’an prochain, tout un travail est en cours, Patrick Bobin espère que cet anniversaire sera l’occasion d’une rétrospective historique.

 

 

C’est la dernière des hécatombes souterraines, mais la liste est longue et terrifiante : 1847, 1853, 1855 puits Ravez, 1851,1867 puits cinq Sous, 1872, 1897 puits Sainte Eugénie (anciennement puits cinq sous), 1939 puits Darcy, 1943 puits de la Centrale, 1958 puits Plichon.

 

 

Les hommes et les femmes qui respectent une minute de silence ce matin ont en tête ce martyrologe. Et c’est aussi à toutes ces victimes, à tous ceux qui ont œuvré au fond, qu’ils viennent rendre hommage.

 

 

Madame Marie Thérèse Frizot au nom de la Ville de Montceau et Patrick Bobin pour la CGT Mines-énergie de Montceau déposent une gerbe.

 

 

 

 

Gilles Desnoix