Ce samedi 20 mai, la Maison d’Ecole, organise une animation dans ses salles en partenariat avec la Mère En Gueule.

 

 

Il s’agit de spectacles de chants, de lectures et de films d’archives dans le cadre et l’ambiance de l’école d’autrefois

 

 

Il y a deux séances de trois animations tournantes. L’une s’est déroulée à 19 heures et l’autre à 21 heures. Le public a répondu présent.

 

 

Après avoir patienté en visitant la salle consacrée à la guerre 14/18 le public se partageait en deux groupes. L’un allait directement à la salle d’animation pour y écouter et applaudir l’ensemble musical et vocal de la Mère en Gueule entonner et habiter véritablement des chants d’autrefois.

 

 

Un répertoire de combat tout de même qui plonge ses racines dans la lutte des classes et l’histoire glorieuse des travailleurs et du menu peuple :

 

 

Les mouchards (chant Montcellien)
Champ des marais revu et corrigé
Fille d’ouvrier (une des premières chansons sur la condition féminine de l’époque)
Giroflée, girofla
Les cerises de Monsieur Clément » de Michel Fugain
Et si en plus il n’y a personne d’Alain Souchon
Abderrahmane, Martin, David 
Et si le ciel était vide 
Tant de processions, tant de têtes inclinées 
Tant de capuchons tant de peur souhaitées 
Tant de démagogues de Temples de Synagogues 
Tant de mains pressées, de prières empressées 
Tant d’angélus 
Ding 
Qui résonne 
Et si en plus 
Ding 
Y’a personne
Allons Enfants de la Fratrie d’Olivier Volovitch
Allons enfants de la fratrie
Des pages d’histoire à espérer
Contre nous de la Tyrannie
Des étendards à élever
Entendez-vous dans leurs campagnes
rugir leurs féroces slogans
Et dans nos villes et nos campagnes
Nos espoirs réduits à néant

Allons enfants de la fratrie
Des belles victoires à partager
Contre nous de la tyrannie
Du désespoir à supporter
Entendez-vous
Aux armes citoyens

Allons enfants de la fratrie
Des contre-pouvoirs à exercer Contre nous de la tyrannie
Des jours de gloire à honorer
Entendez-vous dans leurs discours Surgir leurs funestes desseins

 

 

Un programme, interprété avec grand talent et beaucoup de conviction, qui est fort applaudi.

 

 

 

Salle 1900 : le public assiste à des scénettes et des lectures de textes d’enfants ou d’enseignants d’autrefois. On retrouve là tout le génie de la Mère en Gueule et le public s’amuse, s’attendrit, participe, rit.

 

 

 

Comme à l’accoutumée c’est vraiment très réussi. Gisèle Bouttet en maitresse à lorgnons est irrésistible et ses complices tout autant. « C’est réussi, on s’y croirait, j’ai beaucoup aimé, c’est formidable » sont les messages adressés à la sortie aux comédien par le public qui gagne la salle d’exposition temporaire où sont projetés des films d’archives sur l’école de 1900 à 1950 avec en fond sonore un enregistrement de poésies effectué par les comédiens.

 

 

 

Une nuit des musées où l’on ne s’endort pas mais où l’on s’amuse pleinement à la Maison d’école.

 

 

 

Bravo les artistes

 

 

 

Gilles Desnoix