C’est ce jeudi que l’Embarcadère de Montceau-les-Mines a accueilli pour sa troisième édition les Mecateameetings, événement unique organisé par le Mecateamcluster dont le but de faire rencontrer les entreprises du secteur ferroviaire.

 

 

Cette année encore, l’événement a encore rencontré un fort succès avec 138 inscrits dont 35 donneurs d’ordre, 450 rendez-vous obtenus sur 645 sollicités.

 

 

 

20 minutes pour convaincre

 

 

 

Comme le rappelait ce jeudi matin Didier Stainmesse, le Président du Mecateamcluster, chaque rendez-vous devait tenir dans un timing bien précis : 20 minutes. 20 minutes donc pour parfois une première rencontre, et peut-être les prémisses d’une nouvelle collaboration. 20 minutes pour appréhender les besoins d’un futur partenaire et faire mouche.

 

 

 

Cette année, ce sont ainsi 6 pays qui étaient représentés : Luxembourg, Suisse, Allemagne, Belgique, France et Algérie. Quelques entreprises ont au cours de la journée présenté leurs innovations.

 

 

Et le Président a conclu son propos sur les projets en cours de développement notamment avec la construction du bâtiment de maintenance.

 

 

Jean-Claude Lagrange a rappelé pour sa part l’utopie du projet initial. « Dans cette période de relance économique, votre présence nombreuse montre que des entreprises ont envie de se battre » exprimait-il en direction des entreprises présentes.

 

 

Et de conclure : « Que cette journée soit une journée de travail dans l’intérêt de toutes vos sociétés ».

 

 

 

Le Mecateamcluster, une référence au Maghreb

 

 

Interrogé en aparté de son discours, Didier Stainmesse nous a confié qu’une entreprise de tramways algériens était présente cette année. Il a poursuivi : « Le Maghreb s’intéresse beaucoup à notre démarche. La France est dans le trio de référence en matière ferroviaire ».

Parmi les entreprises présentes, la majeure partie est déjà adhérente au Mecateamcluster. Toutefois une douzaine présente ce jour-là était venue découvrir le concept de plus près… et peut-être adhérer. Qui sait ?

 

 

« Tout le monde connaît le Mecateam à présent. On est une référence. » concluait Didier Stainmesse.

 

 

Et parmi les entreprises rencontrées, tous leurs représentants s’accordaient sur le rôle de réseau de telles rencontres.

 

 

Ainsi l’entreprise allemande IFM electronic de 6000 personnes dont 100 personnes en France, propose des solutions d’automatismes et de contrôles commandes. Présente au sein du Mecateam depuis 4 ans bientôt, elle a déjà participé à plusieurs reprises à des salons et speed dating. Ce type de rencontres « apporte du réseau » nous explique-t-on. Avant d’ajouter : « Cela permet de développer nos entreprises, de nous faire gagner du temps. En discutant on sait vite toucher les interlocuteurs qui nous intéressent. On partage ».

 

 

L’entreprise a ainsi participé à un travail collaboratif dans un groupe « anti-collision » (groupe ODA) notamment avec les entreprises SNCF et ETF.

 

 

De telles rencontres permettent selon selon représentant de générer de vrais opportunités. « Tout seul, on ne peut pas toujours vendre nos produits. La collaboration est essentielle. » a-t-il conclu.

 

 

Autre entreprise, cette fois-ci française, Actia telcom siège dans l’Aveyron. Cette année, l’entreprise participait pour la deuxième fois au speed dating. Spécialiste des systèmes d’annonce radio pour la protection des personnes, cette entreprise est la seule de son genre en France et dans le Mecateam.

 

 

La première édition leur a permis notamment d’avancer vers l’homologation de leurs solutions techniques. Et celle-ci aboutissant en octobre prochain, une rencontre avec les interlocuteurs du secteur ce jeudi était donc essentielle pour déployer à présent ses produits. Pour la représentante de l’entreprise, l’objectif clair de cette année était de développer de nouveaux contacts et de maintenir ceux existant.

 

 

Enfin l’entreprise GTIF implantée en région parisienne et à Montceau-les-Mines propose son expertise dans le domaine de la formation notamment. Elle participe au Mecateam depuis le démarrage de l’objectif formation.

 

 

Son objectif cette année ? Rencontrer de nouveaux interlocuteurs. « On étend nos prestations aux entreprises, aux différentes entités afin de faire découvrir le milieu ferroviaire. On souhaite montrer notre expertise au niveau légal (formation, qualification, agrément). » nous explique-t-on. L’entreprise propose aussi un accompagnement sous la forme d’une veille réglementaire spécifique au monde ferroviaire.

 

 

Un nouveau bâtiment dédié aux formations en 2018

 

 

Et l’entreprise GTIF attend avec impatience le bâtiment dédié aux formations. « On va y amener du matériel de simulation de conduite. »

Actuellement l’entreprise est présente dans 4 salles et utilise les voies écoles. Le nombre de stagiaire est de plus en plus important. A Montceau, la formation de conducteurs remporte un fort succès en collaboration avec Pôle emploi. « Ces conducteurs sont sûrs de trouver un emploi » nous explique-t-on. « C’est un réel besoin des entreprises. On a la capacité à placer les personnes ».

 

 

Sur ce type d’activité, il semblerait que les prévisions de recrutement soient excellentes d’ici à 10 ans.

 

 

Et l’entreprise poursuit sur l’impact de son activité sur le tissus économique local notamment l’hôtellerie et la restauration. En moyenne, ce sont (formateurs et stagiaires confondus) entre 40 et 60 personnes par semaine qui passent sur le site de formation montcellien et ce sur 11 mois. La formation de conducteurs pour sa part dure 8 mois au total. Et l’entreprise propose d’autres formations longues dans le secteur ferroviaire.

 

 

La dynamique ferroviaire est donc bien engagée. Et une fois de plus les speed dating de cette année l’ont une nouvelle fois démontré.

 

 

 

EM