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vendredi 2 mars 2018 à 08:02

Montceau-les-Mines : Le Printemps des Poètes

La 20ème édition avec « L'ardeur ! »



 

 

 

 

En mars 2018, le printemps des poètes s’étalera dans la ville pour sa 20ème édition et déclinera le thème de l’Ardeur !

 

Créé à l’initiative de Jack Lang, en 1999, afin de contrer les idées reçues et de rendre manifeste l’extrême vitalité de la Poésie en France, Le Printemps des Poètes est vite devenu une manifestation d’ampleur nationale. C’est ainsi que la voix des poètes s’est propagée et que de nombreuses actions poétiques se sont déployées sur tout le territoire.

 

Avec cette 20ème édition, c’est un nouveau souffle, un passage de témoin à Sophie Nauleauqui entend bien décupler cette aura du poème : « Pour Le Printemps des Poètes 2018, je voulais plus qu’un thème, je voulais un emblème. Une bannière qui étonne et aimante à la fois. Plus qu’un intitulé, L’Ardeur est le souffle même de la Poésie. Un mot dont tous les synonymes expriment la passion, la vigueur, la fougue, l’emportement. L’ardeur, c’est l »étincelle qui s’allume dans l’action car il s’agit simplement de peupler poétiquement le monde.

 

Il est primordial que la langue des poètes continue de battre en chacun de nous !

 

 

Programme du 20ème printemps des poètes… « L’ardeur »

 

 

La ville de montceau-les-Mines en partenariat avec La Cie Golmus, l’Atelier du Coin, le Conservatoire de musique de la ville …

 

 

-vendredi 9 mars à 19h00 : Ouverture du printemps des poètes

audition musique et lectures poétiques à l’auditorium

-samedi 10 mars : à partir de 9h30, brigade d’interventions poétiques dans la ville avec la Cie Golmus…

 

-samedi 17 mars : 14h30 rendez-vous au kiosque à musique pour une belle surprise…déambulation jusqu’à la médiathèque…danse contemporaine, poésies et musique…

 

 

 

Pour cette édition, un important partenariat multi-acteurs s’est dessiné autour de la Cie Golmus, l’Atelier du Coin et la ville de Montceau-les-Mines avec la médiathèque et le Conservatoire à Rayonnement Communal (CRC)

 

L’Atelier du Coin, sous la houlette de Thomas Héritier et Santiago Milara, a réalisé 6 panneaux pour illustrer le thème de l’année avec des textes, extraits ou citations d’auteurs. On retrouve une constante dans la réalisation : une réelle et belle imagination, des courbes et un graphisme opulent et caractéristique, avec une entière liberté laissée aux auteurs. Ces panneaux seront positionnés en ville : aux curieux d’être vigilants et de repérer les endroits pour les découvrir !

 

Ces réalisations correspondent au projet de l’association à savoir la mise en valeur d’un projet collectif réalisé par des compétences et un investissement individuel qui donne vie au collectif et permet de resituer chacun dans le tissu social.

 

 

La Cie Golmus sera présente à plusieurs niveaux : avec des BIP (des Brigades d’Interventions Poétiques) sur le marché et dans la ville. Ses membres répètent d’arrache-pied depuis plusieurs semaines sous la protection d’une multitude de parapluies rouges !

 

Golmus officiera également le 17 mars en mêlant les arts :danse, poésie et musique.

 

 

Le CRC ouvrira cette édition par les auditions des classes de violon, de violoncelle et de percussions, entrecoupées de respirations poétiques soufflées des jeunes Golmusiens et de l’Espace Jeunesse.

 

 

Un printemps des poètes, pour dire et redire des poèmes, sentir les mots, réinventer des vers, s’émouvoir, …

 

 

 

 

Juste pour le plaisir avec Charles Baudelaire… Spleen

 

 

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle

 

 

Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,

 

Et que de l’horizon embrassant tout le cercle

 

Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

 

 

Quand la terre est changée en un cachot humide,

 

Où l’Espérance, comme une chauve-souris,

 

S’en va battant les murs de son aile timide

 

Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;

 

 

Quand la pluie étalant ses immenses traînées

 

D’une vaste prison imite les barreaux,

 

Et qu’un peuple muet d’infâmes araignées

 

Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

 

 

Des cloches tout à coup sautent avec furie

 

Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,

 

Ainsi que des esprits errants et sans patrie

 

Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

 

 

– Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,

 

Défilent lentement dans mon âme ; l’Espoir,

 

Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique,

 

Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

 

 

 

 

Sans le rêve, il n’y a pas de poésie possible. Et sans la poésie, il n’y a pas de vie supportable. ( Pasteur Valléry-Radot)

 

 

 

J.L Pradines

 

 

 

 

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