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mardi 23 octobre 2018 à 17:52

« Les recettes miracles du « Sapeur  » Véran (Montceau)

Le Codef et la Coordination Nationale des Comités de Défense des hôpitaux et Maternités de proximité : "pas dupes"...






Le collectif nous prie d’insérer :

 

 

« Le Codef et la Coordination Nationale des Comités de Défense des hôpitaux et  Maternités de proximité ne peuvent se satisfaire du projet de loi de
financement de la Sécurité sociale 2019 (PLFSS), débattu à partir d’aujourd’hui à l’Assemblée Nationale.

 

L’augmentation de l’ONDAM (objectif national des dépenses d’assurance maladie) ne couvre pas la  progression des charges qui découle de la réglementation. Les hôpitaux vont encore devoir restreindre  leurs dépenses, au détriment des patients et des personnels.

 

Cerise sur le gâteau, le rapporteur de la commission des affaires sociales à l’Assemblée Nationale, Olivier  VERAN a déjà fait accepter un amendement en commission qui propose d’octroyer une prime aux  services d’urgences qui, plutôt que de prendre en charge les patients relevant de la médecine générale  les réorienteront vers les soins de ville. L’idée séduit Agnès BUZYN, ministre de la Santé, qui a indiqué  son intention de la soutenir.

 

Cette proposition est indéniablement novatrice puisque si elle est retenue, elle permettra aux hôpitaux  de dégager des ressources nouvelles en renvoyant les patients. Si elle est retenue, on est en droit de  penser que, pour des raisons de sécurité et de responsabilité, le renvoi du patient ne se fera pas sans un
examen permettant d’apprécier la gravité de son état.

 

Elle obligera les patients renvoyés à revenir vers la médecine de ville qui n’avait pu dans un premier  temps répondre à leur attente, voire renoncer à se soigner.

 

Elle permettra à la Sécurité Sociale, pour un même patient, de payer une première fois pour un renvoi  c’est-à-dire pour un refus de soins puis une deuxième fois pour une consultation en ville, si le patient a obtenu un rendez-vous.

 

Elle permettra aux hôpitaux qui connaissent des difficultés de fonctionnement du fait des restrictions  budgétaires successives de dégager des ressources nouvelles en renvoyant les patients mais de perdre  dans le même temps les recettes qui auraient résulté des consultations d’urgence de ces mêmes  patients.

 

Et c’est sans doute là que réside l’objectif réel de cet amendement : désengorger les urgences en  réduisant une fois de plus les moyens alloués aux hôpitaux.

 

Il n’y a là, malheureusement, rien de  novateur.

 

Les débats à l’Assemblée Nationale sur le projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale vont  débuter ce 23 octobre. Les députés qui accepteront de le voter cautionneront la réduction drastique des  moyens pour la santé, la fermeture de centaines de maternités, de services de chirurgie, de services  d’urgences et de SMUR, la suppression de milliers de postes hospitaliers.

 

Nous demandons le retour à une gestion démocratique de la Sécurité Sociale.et invitons les députés à se  prononcer contre cet amendement et pour une augmentation d’au moins 4,5 % de l’ONDAM pour  empêcher une nouvelle dégradation des conditions de fonctionnement des hôpitaux publics. »

 

 

 

 

Codef 231018

 

 

 

 

 



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Un commentaire sur “« Les recettes miracles du « Sapeur  » Véran (Montceau)”

  1. lebonsens dit :

    Bonjour,

    MACRON et toute sa « cour » sont en train de renvoyer l’ascenseur à qui de droit.