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vendredi 16 novembre 2018 à 06:52

Eolane ( Montceau)

Avis de recherche !






 

 

 

 

Petit… Mesquin…Alain Schleich, secrétaire du Comité hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT) à Eolane et représentant des salariés raconte, désabusé : « C’est l’histoire d’une affiche que chaque salarié avait placé sur son poste de travail, depuis l’annonce CAP2020. C’est le symbole qui guide depuis notre façon d’agir. Bien vu par les clients rassurés, bien vu par les repreneurs, gagnant-gagnant, et pourtant … ».

 

 

Ajoutant : « Plus d’une centaine de colibris sont portés disparus depuis deux jours. Après avoir séjourné une année entière dans les locaux d’Eolane Montceau, nous avions fini par nous apprivoiser respectivement ».

 

 

Et de poursuivre : « Il a suffi d’un moment d’inattention pour que s’envole le symbole du courage et de la détermination des petits, entrainant dans un même vol celui de l’intelligence collective ».

 

 

 Et pour terminer, la chute : « Hier matin à l’aube, les perchoirs étaient vides dans l’atelier. Les salariés désabusés étaient priés d’encaisser ce mauvais tour. A voir les nuances de jaunes parmi les faux sourires, ces feuilles tombées en automne en garderont de multiples couleurs.  Demain sera nouveau, la conscience des valeurs reviendra ravivée… ».

 

 

Et ce symbole du Colibri avait vraiment une valeur forte pour les salariés. A l’image de la légende amérindienne, qui invite chacun à prendre sa part dans la défense de la planète et en l’occurrence ici dans la défense de l’entreprise.

 

 

La légende du Colibri

 

 

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »

 

 

Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part ».

 

 

Les salariés d’Eolane, en attente d’un potentiel repreneur, se battent ensemble pour sauver leur entreprise. Eux-aussi font leur part de travail en ne changeant rien à leur attitude de très bons employés, malgré la menace qui plane sur eux. A l’image du fameux colibri.

 

 

Qui a osé les priver de leur image-fétiche ? A qui profite le crime ? Espérons que les voleurs de colibris seront démasqués !

 

 

 

eolane 1611182

 

 

 

 

 



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