L’émotion était palpable au stade blanzynois en ce dimanche d’automne pluvieux. Réunis autour de la famille du champion cycliste Gérard Dessertenne, trop tôt disparu, ses amis étaient venus découvrir la plaque commémorative, qui trônera désormais à l’entrée du stade.

 

 

213 victoires, 13 titres de champion de Bourgogne, champion de France amateur en 1978, 1er au circuit de Saône-et-Loire en 1980, 20e au championnat du monde amateur en 1978…, l’espace nous manquera pour énumérer les nombreuses distinctions obtenues par Gérard Dessertaine.

 

Dans un premier temps, le maire Hervé Mazurek, a rendu hommage au champion, puis Jean-Claude Desmurs a dit combien l’UVB était fière d’avoir compté dans ses rangs deux grands champions : Louis Gauthier dans les années après-guerre et Gérard Dessertaine dans les années 80. M. Desmurs, très ému, se souvient que ce grand champion a aussi été son facteur pendant 20 ans. Un facteur qui ne rechignait pas à « tailler la bavette » pour parler…vélo, bien évidemment.

 

 

Ce fut ensuite par la voix de Georges Prunel que ses amis, dans une émotion générale, ont déploré que « Gégé » les ait lâchés. « Non pas dans des bosses, dans lesquelles il excellait, attendant nos attaques, mais dans la dernière, l’ultime attaque cardiaque qui l’a foudroyé, beaucoup trop tôt ».

 

 

Ajoutant : « discret, pudique, il n’aurait pas aimé que l’on s’attarde trop dans les hommages à son égard… ». C’est pourquoi, tous ont décidé, en ce jour-hommage, de ne pas respecter une minute de silence, mais au contraire, d’applaudir pendant une minute.

 

 

Avant de dévoiler la plaque commémorative, les amis du coureur cycliste ont précisé que le siège de l’UVB s’appellerait désormais « Gérard Dessertenne ».

 

 

La plaque a été dévoilée par Sandrine, la fille de Gérard, ainsi que par Geneviève sa compagne et Alain, son frère.

 

Une cérémonie pleine d’émotion, de souvenir et de promesses de ne jamais oublier celui qui fut leur ami.