Commencés en décembre 2016, les travaux engagés pour la réfection du Pont des Feignants au Parc des Mirauds, sont maintenant terminés. Il en a coûté la somme de 3050 euros à la CUCM.

 

 

 

« Le Pont des Feignants » selon l’historien Robert Chevrot, doit son nom aux personnes qui ne travaillaient pas et qui venaient se prélasser dessus. Ce sont les riverains qui l’avaient baptisé ainsi. Construit lors du percement du canal du Centre (appelé à l’époque Canal du Charolais) réalisé de 1783 à 1793 entre Digoin et Chalon-sur-Saône, le pont avait vieilli et avait absolument besoin d’être rénové.

 

 

 

La mairie de Blanzy a donc sollicité l’association « Tremplin » pour effectuer les travaux nécessaires, à la préservation de cet édifice qui fait partie du patrimoine. Pour ce faire, sept des salariés en insertion à Tremplin ont été détachés du chantier de la Tour du Bost pour s’investir dans celui des Mirauds.

 

 

 

En décembre 2016, le défrichage du pont commence afin d’évaluer les travaux à effectuer. Le parement est éventré, les pierres s’étaient écroulées et le parement ne tenait plus que par le lierre et les arbustes qui avaient envahi l’édifice…

 

 

 

De plus, l’un des blocs soutenant la voûte est très fortement dégradé. Ladite voûte a dû être démontée entièrement. Cette dernière a été remontée avec beaucoup de difficulté puisqu’à chaque repositionnement d’un bloc, le précédent se décalait…

 

 

 

Comme on le voit, les salariés en insertion ont eu beaucoup de travail pour restaurer ce Pont des Feignants (le mal-nommé pendant les travaux). Mais aujourd’hui, le voici revenu au temps de sa splendeur, tel un joyau, au milieu de ce parc des Mirauds que le maire Hervé Mazurek qualifie de « poumon vert » de la ville.

 

 

Au final, le Pont des Feignants s’offre à nouveau au regard des promeneurs, et il eut été dommage de ne pas le préserver…

 

 

Pour la petite histoire, en plus d’avoir eu la volonté de préserver ce pont, les élus blanzynois ont beaucoup d’humour. En effet, aucun n’a râlé lorsque votre humble serviteur, pour les besoins de la photo, les a enjoints à poser sur le « Pont des Feignants ».

 

 

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