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mardi 19 septembre 2017 à 06:18

Journées du patrimoine ( Blanzy )

Robert Chevrot a conquis son public avec l’histoire de Blanzy



 

 

Dans le cadre des journées du patrimoine, les amoureux d’histoire n’ont pas regretté de s’être rendus à la conférence donnée par Robert Chevrot, ce dimanche à la salle du Conseil. Salle comble donc pour ce passionné qui a su charmer son auditoire.

 

 

Mais auparavant, le maire Hervé Mazurek avait tenu à saluer le public, venu en nombre, ainsi que M. Chevrot.

 

 

Tour à tour, ce dernier a raconté l’histoire de la ville de Blanzy, en nommant toutes les personnes qui ont fait des recherches sur la commune. Ainsi, le conférencier évoque « le Dr Jeannin, premier maire socialiste de Montceau, le docteur des pauvres, qui se faisait payer en silex. Il a fait une étude extraordinaire sur la préhistoire de notre région dans les années 1860-1880 ».

 

 

Ajoutant : « C’était un fou à l’époque. On était au balbutiement de la préhistoire. Et lui, il a fait des conférences sur toute l’archéologie française… ».

 

 

Cités également René Desbrosses, chercheur au CNRS et Louis Lagrost, spécialiste du néolithique. « Employé de la SNCF mais grand préhistorien. Qui le connait ?

 

Personne… » déplore Robert Chevrot. « Combien de communes voudraient avoir des gens comme eux ? » s’interroge-t-il.

 

 

Le public, suspendu aux lèvres de l’historien, attend la suite avec impatience. Nous voilà à la période néolithique. Une période de la Préhistoire marquée par de profondes mutations techniques, économiques et sociales, liées à l’adoption par les groupes humains d’un modèle de subsistance fondé sur l’agriculture et l’élevage, et impliquant le plus souvent une sédentarisation.

 

 

« Les premiers agriculteurs sont venus défricher pour s’installer définitivement, car ils ont trouvé toutes les ressources dont ils avaient besoin (pierres, eau, bois, terrains) avec la possibilité de commercer ».

 

 

A ce stade de la conférence, Robert Chevrot présente une hache polie en silex, un éclat, une petite faucille (le tout issu de la collection du Dr Jeannin). « On a trouvé des milliers de silex comme çeux-là ! » dira Robert en substance.

 

Ce dernier a ensuite abordé les meules de moulin qui servaient à écraser le grain. « Depuis le moyen âge on parle des meules de Blanzy. On exploitait ces meules. On a arrêté de les exploiter vers l’époque de Napoléon. Car elles faisaient de la farine grise. Ceux qui voulaient manger du froment étaient gênés par cette poussière grise… » raconte M. Chevrot.

 

 

Enchaînant aussitôt : »Le néolithique se clôt avec l’apparition des premiers objets en métal, qui se substituent peu à peu à la pierre. « Une période dont on n’a pas trouvé grand-chose car la ferraille, ça disparait dans le sol, tandis que les meules, si on en trouve, c’est qu’elles ont été amenées par l’homme… ».

 

 

Robert Chevrot éveille encore plus l’intérêt de la salle en abordant…les Gaulois. D’ailleurs, apprend-t-on, le nom de Blanzy est Gaulois. Cela vient de « blain » qui veut dire, le haut de la vallée.

 

 

« De nombreuses déclinaisons existent en France, soit à partir de « blain, blan… » soit à partir de « vol » comme Volnay…. Il était important pour les habitants de résider en haut de la vallée afin de surveiller les déplacements des animaux et des hommes… ».

 

 

Bref, on l’aura compris, Blanzy regorge d’informations intéressantes et le public a applaudi Robert Chevrot pour son érudition et sa générosité à partager son savoir.

 

 

 

 

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