Beaucoup d’émotion ce vendredi en fin d’après-midi, au Cosec des Rompois qui a vu son nom changé en « complexe sportif Jean Zay ». L’émotion est venue de Catherine Martin-Zay, la fille de Jean Zay, présente pour cet hommage à son père. Sa sœur Hélène, qui devait être également présente a été empêchée.

 

Etaient présents le maire Hervé Mazurek, Caroline Ghulam Nabi, suppléante du député Raphaël Gauvain, Claudette Brunet- Lechenault, conseillère départementale, Daniel Meunier, représentant David Marti, le président de la CUCM. De nombreux élus avaient fait le déplacement, ainsi que Marie-Pierre Berthier-Maître, directrice générale des services et des présidents d’associations Blanzynoises.

 

 

Mme Martin-Zay, qui réside à Orléans, s’est dite très émue de revenir pour cet hommage à son père. « Un père dont les cendres ont été transférées au Panthéon en 2014, aux côtés de trois grandes figures de la Résistance : Geneviève De Gaulle Anthonioz, Germaine Tillon et Pierre Brossolette » rappelle Catherine Zay.

 

 

Cette dernière a trouvé impressionnant le fait que les gens se souviennent de lui et elle se félicite que cette plaque installée à l’entrée du complexe sportif entretienne la mémoire de son père.

 

Dans son discours d’accueil, Hervé Mazurek a tout d’abord excusé André Quincy, le président du Comité Mémoire et Fraternité, qui n’avait pu être présent. Expliquant le choix du Cosec pour perpétrer la mémoire de Jean Zay. « Car quoi de mieux que ce lieu d’échanges autour des pratiques sportives, où se côtoient monde associatif, lycéens, élèves d’écoles primaires et maternelles… ». Ajoutant que Jean Zay, en tant que ministre de l’Education Nationale et des Beaux-Arts mettra en place l’enseignement de l’EPS, à raison d’une heure quotidienne dans les écoles.

 

Au terme de ce bel hommage, M. Mazurek a cité Léon Blum qui, en juin 1947, disait : Jean Zay vivra par sa personne, par son œuvre et par son martyre ».

 

Quant à Daniel Meunier, il a dit éprouver beaucoup de plaisir à participer à cet évènement. « Je ne suis pas surpris qu’ici, à Blanzy, le nom de Jean Zay ait été retenu, dans une ville où la politique sociale, éducative et culturelle est un fer de lance reconnu. Et où la transversalité qui anime et enrichit tous les champs d’action est une véritable richesse » dira l’élu en substance.

 

Terminant lui aussi par une maxime, de Jean Zay cette fois : « La République repose avant tout sur le civisme et l’intelligence des citoyens. C’est-à-dire sur leur éducation culturelle et morale, un mouvement par lequel l’humanité s’approfondit et devient plus digne d’elle-même ».

 

Claudette Brunet- Lechenault a elle aussi rendu hommage à l’homme extraordinaire qui vient, une fois encore d’être honoré. Evoquant aussi la « Panthéonisation » de celui qui avait été un ministre « visionnaire ».

 

La conseillère départementale a dit aussi toute son admiration pour Catherine et Hélène, filles de Jean Zay, qui ont repris le flambeau après leur maman.

 

Pour sa part, Caroline Ghulam Nabi a déclaré que « Donner le nom d’un grand homme à un établissement n’est jamais anodin ». Et de rappeler à nouveau tous les faits historiques auxquels ce grand homme fut confronté. Concluant par « Mesdames, votre père mérite cet hommage que lui rend le Comité Mémoire et Fraternité, la ville de Blanzy et l’ensemble des citoyens ».

 

 

Et Mme Ghulam Nabi a elle aussi terminé par une citation de l’Archiduc Otto d’Habsbourg-Lorraine : « Celui qui ne sait pas d’où il vient, ne peut savoir où il va, car il ne sait pas où il est. En ce sens, le passé est la rampe de lancement vers l’avenir » est de l’Archiduc Otto d’Habsbourg-Lorraine.
Catherine Martin-Zay a ensuite terminé la cérémonie en lisant le dernier chapitre d’un livre de son père, écrit par Léon Blum.

 

La plaque du nouveau complexe sportif a été dévoilée, avec beaucoup d’émotion de la part de la fille de Jean Zay.

 

A l’issue de la cérémonie, le maire a convié toutes les personnes présentes au verre de l’amitié à la salle EVA. En attendant l’heure de la conférence-hommage à Jean-Zay, dont nous vous reparlerons dans nos prochaines colonnes.

 

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